Titre : |
Silbermann |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jacques de LACRETELLE, Auteur |
Editeur : |
Paris : Gallimard |
Année de publication : |
1983, 2000 |
Collection : |
Folio num. 417 |
Importance : |
123 p. |
Présentation : |
couv. ill. |
Format : |
18 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-07-036417-6 |
Prix : |
0.00 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Juif |
Index. décimale : |
840-3 Roman de langue française |
Résumé : |
" Je suis content, bien content, que nous nous soyons rencontrés... je ne pensais pas que nous pourrions être camarades. - Et pourquoi ? " demandai-je avec une sincère surprise... Sa main qui continuait d'étreindre la mienne, comme s'il eût voulu s'attacher à moi, trembla un peu. Ce ton et ce frémissement me bouleversèrent. J'entrevis chez cet être si différent des autres une détresse intime, persistante, inguérissable, analogue à celle d'un orphelin ou d'un infirme. Je balbutiai avec un sourire, affectant de n'avoir pas compris : " Mais c'est absurde... pour quelle raison supposais-tu... - Parce que je suis juif ", interrompit-il nettement et avec un accent si particulier que je ne pus distinguer si l'aveu lui coûtait ou s'il en était fier. |
Silbermann [texte imprimé] / Jacques de LACRETELLE, Auteur . - Paris : Gallimard, 1983, 2000 . - 123 p. : couv. ill. ; 18 cm. - ( Folio; 417) . ISBN : 978-2-07-036417-6 : 0.00 Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Juif |
Index. décimale : |
840-3 Roman de langue française |
Résumé : |
" Je suis content, bien content, que nous nous soyons rencontrés... je ne pensais pas que nous pourrions être camarades. - Et pourquoi ? " demandai-je avec une sincère surprise... Sa main qui continuait d'étreindre la mienne, comme s'il eût voulu s'attacher à moi, trembla un peu. Ce ton et ce frémissement me bouleversèrent. J'entrevis chez cet être si différent des autres une détresse intime, persistante, inguérissable, analogue à celle d'un orphelin ou d'un infirme. Je balbutiai avec un sourire, affectant de n'avoir pas compris : " Mais c'est absurde... pour quelle raison supposais-tu... - Parce que je suis juif ", interrompit-il nettement et avec un accent si particulier que je ne pus distinguer si l'aveu lui coûtait ou s'il en était fier. |
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