Titre : |
L'illusion comique |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Pierre CORNEILLE (1606-1684), Auteur ; Jean SERROY, Présentateur |
Editeur : |
Paris : Gallimard |
Année de publication : |
DL 2020 |
Collection : |
Folio classique num. 3416 |
Importance : |
229 p. |
Présentation : |
couv. ill. |
Format : |
18 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-07-041309-6 |
Prix : |
2.50 € |
Langues : |
Français (fre) |
Index. décimale : |
840-2 Pièce de théâtre de langue française. |
Résumé : |
Corneille aurait-il lu Pirandello ? À se laisser prendre à L'Illusion comique, à se prêter avec délectation à ces jeux d'ombres où, dans le miroir d'un magicien dramaturge, le théâtre donne à voir le reflet de lui-même, le doute ne semble pas permis : Corneille est bien pirandellien ! Ce qui n'exclut pas qu'on puisse se demander, à le voir mettre en question la représentation par cette distanciation qu'il établit entre le spectacle et son spectateur, s'il ne serait pas aussi un peu brechtien. À moins qu'on se dise qu'à tout prendre, à le regarder jouer avec le réel, changer de lieux et de décors, se complaire aux mirages de l'illusion et au bric-à-brac romanesque, mêler la féerie à la fantaisie et au drame, il pourrait bien être aussi quelque peu shakespearien !Rapprochements flatteurs, à l'évidence, mais qui recouvrent le talent dramatique de Corneille d'une tunique patchwork où sa couleur propre disparaît, au point qu'ils incitent finalement surtout à regarder cette pièce curieuse pour elle-même, en se demandant si, au bout du compte, avec L'Illusion comique, Corneille ne serait pas aussi, tout simplement, cornélien... |
L'illusion comique [texte imprimé] / Pierre CORNEILLE (1606-1684), Auteur ; Jean SERROY, Présentateur . - Paris : Gallimard, DL 2020 . - 229 p. : couv. ill. ; 18 cm. - ( Folio classique; 3416) . ISBN : 978-2-07-041309-6 : 2.50 € Langues : Français ( fre)
Index. décimale : |
840-2 Pièce de théâtre de langue française. |
Résumé : |
Corneille aurait-il lu Pirandello ? À se laisser prendre à L'Illusion comique, à se prêter avec délectation à ces jeux d'ombres où, dans le miroir d'un magicien dramaturge, le théâtre donne à voir le reflet de lui-même, le doute ne semble pas permis : Corneille est bien pirandellien ! Ce qui n'exclut pas qu'on puisse se demander, à le voir mettre en question la représentation par cette distanciation qu'il établit entre le spectacle et son spectateur, s'il ne serait pas aussi un peu brechtien. À moins qu'on se dise qu'à tout prendre, à le regarder jouer avec le réel, changer de lieux et de décors, se complaire aux mirages de l'illusion et au bric-à-brac romanesque, mêler la féerie à la fantaisie et au drame, il pourrait bien être aussi quelque peu shakespearien !Rapprochements flatteurs, à l'évidence, mais qui recouvrent le talent dramatique de Corneille d'une tunique patchwork où sa couleur propre disparaît, au point qu'ils incitent finalement surtout à regarder cette pièce curieuse pour elle-même, en se demandant si, au bout du compte, avec L'Illusion comique, Corneille ne serait pas aussi, tout simplement, cornélien... |
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