Titre de série : |
Maigret, 42* |
Titre : |
Maigret a peur |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Georges (Belge) SIMENON (1903-1989), Auteur belge |
Editeur : |
Paris : Librairie Générale Française |
Année de publication : |
2009 |
Collection : |
Le Livre de Poche num. 14245 |
Importance : |
188 p. |
Présentation : |
couv., ill. |
Format : |
18 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-253-14245-4 |
Langues : |
Français (fre) |
Index. décimale : |
840(493)-3 Roman belge de langue française |
Résumé : |
Tout à coup, entre deux petites gares dont il n'aurait pu dire le nom et dont il ne vit presque rien dans l'obscurité, sinon des lignes de pluie devant une grosse lampe et des silhouettes humaines qui poussaient des chariots, Maigret se demanda ce qu'il faisait là. Peut-être s'était-il assoupi un moment dans le compartiment surchauffé ? Il ne devait pas avoir perdu entièrement conscience car il savait qu'il était dans un train ; il en entendait le bruit monotone ; il aurait juré qu'il avait continué à voir, de loin en loin, dans l'étendue obscure des champs, les fenêtres éclairées d'une ferme isolée. Tout cela, et l'odeur de suie qui se mélangeait à celle de ses vêtements mouillés, restait réel, et aussi un murmure régulier de voix dans un compartiment voisin, mais cela perdait en quelque sorte de son actualité, cela ne se situait plus très bien dans l'espace, ni surtout dans le temps. |
Maigret, 42*. Maigret a peur [texte imprimé] / Georges (Belge) SIMENON (1903-1989), Auteur belge . - Paris : Librairie Générale Française, 2009 . - 188 p. : couv., ill. ; 18 cm. - ( Le Livre de Poche; 14245) . ISBN : 978-2-253-14245-4 Langues : Français ( fre)
Index. décimale : |
840(493)-3 Roman belge de langue française |
Résumé : |
Tout à coup, entre deux petites gares dont il n'aurait pu dire le nom et dont il ne vit presque rien dans l'obscurité, sinon des lignes de pluie devant une grosse lampe et des silhouettes humaines qui poussaient des chariots, Maigret se demanda ce qu'il faisait là. Peut-être s'était-il assoupi un moment dans le compartiment surchauffé ? Il ne devait pas avoir perdu entièrement conscience car il savait qu'il était dans un train ; il en entendait le bruit monotone ; il aurait juré qu'il avait continué à voir, de loin en loin, dans l'étendue obscure des champs, les fenêtres éclairées d'une ferme isolée. Tout cela, et l'odeur de suie qui se mélangeait à celle de ses vêtements mouillés, restait réel, et aussi un murmure régulier de voix dans un compartiment voisin, mais cela perdait en quelque sorte de son actualité, cela ne se situait plus très bien dans l'espace, ni surtout dans le temps. |
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