Titre : |
De Yalta à Potsdam : des illusions à la guerre froide : 1945 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Arthur FUNK, Auteur ; Marianne DEFAY, Traducteur |
Editeur : |
Bruxelles : Complexe |
Année de publication : |
1982, 1995 |
Collection : |
Mémoire du siècle |
Importance : |
251 p. |
Présentation : |
couv. ill. en coul. |
Format : |
18 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-87027-086-8 |
Prix : |
8 € |
Note générale : |
Notes. Bibliogr. Index |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Conférence de Potsdam (1945) Conférence de Yalta (1945) Guerre mondiale (1939-1945) -- Paix
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Mots-clés : |
Deuxième guerre mondiale Conférence de Yalta Conférence de Potsdam relations internationales |
Index. décimale : |
940.53 La Deuxième guerre mondiale (1939-1945). |
Résumé : |
Yalta, février 1945 : Roosevelt, Staline et Churchill terminent leur Conférence. Ils ont tout lieu d'être optimistes : la victoire des Alliés ne fait plus de doute et l'accord auquel ils ont abouti semble de nature à préserver les valeurs qui avaient été, pour beaucoup, l'enjeu des combats. On allait ressusciter la Société des Nations dont cette fois les Etats-Unis et l'Union Soviétique seraient membres, l'Europe allait recouvrer sa liberté et les derniers vestiges du nazisme et du fascisme seraient effacés afin de permettre aux peuples libérés de se donner les institutions démocratiques de leur choix. Dès leur proclamation, les accords de Yalta suscitent l'enthousiasme général dans l'opinion publique alliée.Juillet 1945, quand les trois Grands - Harry Truman remplaçant Roosevelt décédé - se réunissent à Potsdam, près de Berlin, le climat psychologique s'est profondément modifié. L'Allemagne a capitulé et la guerre est finie en Europe. Le problème qui se pose aux trois Alliés n'est plus de s'unir pour vaincre l'hitlérisme, mais de préparer l'après-guerre. Le contrôle des grandes puissances sur l'Allemagne, la pologne, l'Europe de l'Est, l'Italie et les Balkans, établis, les lignes de démarquations fixées, les trois Grands ont à régler toutes les questions relevant de l'administration commune, à se diviser le "butin" et à entériner en droit les nouveaux rapports de force installés par la victoire.
Mais Potsdam, c'est aussi la "Bombe" : c'est pendant la Conférence que Truman apprend le succès total de la première explosion expérimentale d'un engin atomique - nouveau facteur capital dont l'influence sur l'attitude diplomatique du Président se fera sentir tout au long du reste de la Conférence.
La restitution, ici, des discussions qui eurent lieu à Potsdam, montrent à quel point des composantes de la guerre froide y furent déjà présentes. Quelques mois seulement après le communiqué si confiant de Yalta, la rupture est consommée. La "meilleure occasion de la paix de toute l'Histoire " a inauguré la diplomatie atomique et accouché de la plus formidable course aux armements qu'ait connu l'humanité.
Comment expliquer l'échec si rapide d'un réel effort d'entente ? La Conférence de Yalta a-t-elle vraiment correspondu à un moment d'accord Est-Ouest ? Etant donné le poids des divergences profondes entre les mentalités et les réalités américaine te russe, et celui des gigantesques conflits d'intérêts nationaux, était-il évitable que les deux superpuissances éprouvent et manifestent à l'égard de l'autre la même méfiance hostile ?
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De Yalta à Potsdam : des illusions à la guerre froide : 1945 [texte imprimé] / Arthur FUNK, Auteur ; Marianne DEFAY, Traducteur . - Bruxelles : Complexe, 1982, 1995 . - 251 p. : couv. ill. en coul. ; 18 cm. - ( Mémoire du siècle) . ISBN : 978-2-87027-086-8 : 8 € Notes. Bibliogr. Index Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Conférence de Potsdam (1945) Conférence de Yalta (1945) Guerre mondiale (1939-1945) -- Paix
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Mots-clés : |
Deuxième guerre mondiale Conférence de Yalta Conférence de Potsdam relations internationales |
Index. décimale : |
940.53 La Deuxième guerre mondiale (1939-1945). |
Résumé : |
Yalta, février 1945 : Roosevelt, Staline et Churchill terminent leur Conférence. Ils ont tout lieu d'être optimistes : la victoire des Alliés ne fait plus de doute et l'accord auquel ils ont abouti semble de nature à préserver les valeurs qui avaient été, pour beaucoup, l'enjeu des combats. On allait ressusciter la Société des Nations dont cette fois les Etats-Unis et l'Union Soviétique seraient membres, l'Europe allait recouvrer sa liberté et les derniers vestiges du nazisme et du fascisme seraient effacés afin de permettre aux peuples libérés de se donner les institutions démocratiques de leur choix. Dès leur proclamation, les accords de Yalta suscitent l'enthousiasme général dans l'opinion publique alliée.Juillet 1945, quand les trois Grands - Harry Truman remplaçant Roosevelt décédé - se réunissent à Potsdam, près de Berlin, le climat psychologique s'est profondément modifié. L'Allemagne a capitulé et la guerre est finie en Europe. Le problème qui se pose aux trois Alliés n'est plus de s'unir pour vaincre l'hitlérisme, mais de préparer l'après-guerre. Le contrôle des grandes puissances sur l'Allemagne, la pologne, l'Europe de l'Est, l'Italie et les Balkans, établis, les lignes de démarquations fixées, les trois Grands ont à régler toutes les questions relevant de l'administration commune, à se diviser le "butin" et à entériner en droit les nouveaux rapports de force installés par la victoire.
Mais Potsdam, c'est aussi la "Bombe" : c'est pendant la Conférence que Truman apprend le succès total de la première explosion expérimentale d'un engin atomique - nouveau facteur capital dont l'influence sur l'attitude diplomatique du Président se fera sentir tout au long du reste de la Conférence.
La restitution, ici, des discussions qui eurent lieu à Potsdam, montrent à quel point des composantes de la guerre froide y furent déjà présentes. Quelques mois seulement après le communiqué si confiant de Yalta, la rupture est consommée. La "meilleure occasion de la paix de toute l'Histoire " a inauguré la diplomatie atomique et accouché de la plus formidable course aux armements qu'ait connu l'humanité.
Comment expliquer l'échec si rapide d'un réel effort d'entente ? La Conférence de Yalta a-t-elle vraiment correspondu à un moment d'accord Est-Ouest ? Etant donné le poids des divergences profondes entre les mentalités et les réalités américaine te russe, et celui des gigantesques conflits d'intérêts nationaux, était-il évitable que les deux superpuissances éprouvent et manifestent à l'égard de l'autre la même méfiance hostile ?
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