Titre : |
Bronson |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Arnaud SAGNARD, Auteur |
Editeur : |
Paris : Stock |
Année de publication : |
2016 |
Importance : |
267 p. |
Présentation : |
couv. ill. |
Format : |
22 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-234-08109-3 |
Langues : |
Français (fre) |
Index. décimale : |
840-3 Roman de langue française |
Résumé : |
« Je n’aurais pas dû regarder cette vieille série B avec Charles Bronson.
À l’écran, un homme prépare un attentat dans une chambre d’hôtel minable. Longtemps, il observe par la fenêtre l’appartement qu’il fera sauter à la nuit tombée. Un quart d’heure passe sans qu’un mot soit prononcé.
Ce quart d’heure a occupé les dernières années de ma vie. Cinq ans à tenter de comprendre comment cet acteur “au sourire de pierre” pouvait produire un tel silence. Pourquoi ce film m’obsède-t-il autant ? Pourquoi creuser dans la carapace d’une vedette défunte ?
Un jour, j’ai lu cette phrase : Si les morts pouvaient parler, ils auraient sans doute la voix de Charles Bronson. Je commençais à comprendre : comme moi, il vivait entouré de cadavres et devait se couvrir les yeux pour dormir. Et comme chacun de nous, dès que l’écran s’éteint, l’enfant qu’il a cessé d’être a peur. » |
Bronson [texte imprimé] / Arnaud SAGNARD, Auteur . - Paris : Stock, 2016 . - 267 p. : couv. ill. ; 22 cm. ISBN : 978-2-234-08109-3 Langues : Français ( fre)
Index. décimale : |
840-3 Roman de langue française |
Résumé : |
« Je n’aurais pas dû regarder cette vieille série B avec Charles Bronson.
À l’écran, un homme prépare un attentat dans une chambre d’hôtel minable. Longtemps, il observe par la fenêtre l’appartement qu’il fera sauter à la nuit tombée. Un quart d’heure passe sans qu’un mot soit prononcé.
Ce quart d’heure a occupé les dernières années de ma vie. Cinq ans à tenter de comprendre comment cet acteur “au sourire de pierre” pouvait produire un tel silence. Pourquoi ce film m’obsède-t-il autant ? Pourquoi creuser dans la carapace d’une vedette défunte ?
Un jour, j’ai lu cette phrase : Si les morts pouvaient parler, ils auraient sans doute la voix de Charles Bronson. Je commençais à comprendre : comme moi, il vivait entouré de cadavres et devait se couvrir les yeux pour dormir. Et comme chacun de nous, dès que l’écran s’éteint, l’enfant qu’il a cessé d’être a peur. » |
|