Titre : |
Orages d'acier : Journal de guerre |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Ernst JÜNGER (1895-1998), Auteur ; Henri PLARD, Traducteur |
Editeur : |
Paris : Librairie Générale Française |
Année de publication : |
1970, DL 1989, impr. 2014 |
Collection : |
Le Livre de Poche num. 3110 |
Importance : |
379 p. |
Présentation : |
couv. ill. |
Format : |
18 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-253-04842-8 |
Note générale : |
Titre original : "In Stahlgewittern" |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Allemand (ger) |
Mots-clés : |
Première Guerre Mondiale |
Index. décimale : |
830-94 Mémoires, journaux intimes traduits de la langue allemande. |
Résumé : |
« Le grand moment était venu. Le barrage roulant s'approchait des premières tranchées. Nous nous mîmes en marche... Ma main droite étreignait la crosse de mon pistolet et la main gauche une badine de bambou. Je portais encore, bien que j'eusse très chaud, ma longue capote et, comme le prescrivait le règlement, des gants. Quand nous avançâmes, une fureur guerrière s'empara de nous, comme si, de très loin, se déversait en nous la force de l'assaut. Elle arrivait avec tant de vigueur qu'un sentiment de bonheur, de sérénité me saisit.L'immense volonté de destruction qui pesait sur ce champ de mort se concentrait dans les cerveaux, les plongeant dans une brume rouge. Sanglotant, balbutiant, nous nous lancions des phrases sans suite, et un spectateur non prévenu aurait peut-être imaginé que nous succombions sous l'excès de bonheur. » |
Orages d'acier : Journal de guerre [texte imprimé] / Ernst JÜNGER (1895-1998), Auteur ; Henri PLARD, Traducteur . - Paris : Librairie Générale Française, 1970, DL 1989, impr. 2014 . - 379 p. : couv. ill. ; 18 cm. - ( Le Livre de Poche; 3110) . ISBN : 978-2-253-04842-8 Titre original : "In Stahlgewittern" Langues : Français ( fre) Langues originales : Allemand ( ger)
Mots-clés : |
Première Guerre Mondiale |
Index. décimale : |
830-94 Mémoires, journaux intimes traduits de la langue allemande. |
Résumé : |
« Le grand moment était venu. Le barrage roulant s'approchait des premières tranchées. Nous nous mîmes en marche... Ma main droite étreignait la crosse de mon pistolet et la main gauche une badine de bambou. Je portais encore, bien que j'eusse très chaud, ma longue capote et, comme le prescrivait le règlement, des gants. Quand nous avançâmes, une fureur guerrière s'empara de nous, comme si, de très loin, se déversait en nous la force de l'assaut. Elle arrivait avec tant de vigueur qu'un sentiment de bonheur, de sérénité me saisit.L'immense volonté de destruction qui pesait sur ce champ de mort se concentrait dans les cerveaux, les plongeant dans une brume rouge. Sanglotant, balbutiant, nous nous lancions des phrases sans suite, et un spectateur non prévenu aurait peut-être imaginé que nous succombions sous l'excès de bonheur. » |
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