Titre : |
Noces de sang : suivi de La maison de Bernarda Alba |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Federico GARCIA LORCA (1898-1936), Auteur ; Marcelle AUCLAIR (1899-1983), Traducteur ; Jean PREVOST, Traducteur |
Editeur : |
Paris : Gallimard |
Année de publication : |
DL 2019 |
Collection : |
Folio num. 282 |
Importance : |
260 p. |
Présentation : |
couv. ill. en coul. |
Format : |
18 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-07-033906-8 |
Prix : |
6.90 € |
Note générale : |
Trad. de : "Bodas de sangre" |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Espagnol (spa) |
Index. décimale : |
860-2 Théâtre en langue espagnole |
Résumé : |
Noces de sang. Lorca s'inspire d'un fait divers relaté en juillet 1928. Mais c'est seulement en 1931 qu'il commencera à composer sa pièce. Il la termine au cours de l'été 1932. Créée le 8 mars 1933 à Madrid où elle remporte un grand succès, acclamée pendant des mois à Buenos Aires, elle a fait le tour du monde et malheureusement son triomphe a obscurci tout le reste de l'œuvre de Lorca, en associant durablement pour la majorité son image à celle d'un auteur exclusivement andalou, folklorique. Non qu'elle manque de beauté: noble architecture, scènes admirables, mais elle trahit une excessive volonté de flatter le goût du public par sa frénésie déclamatoire et son lyrisme facile. La maison de Bernarda Alba. Parti d'un souvenir d'enfance qui l'avait beaucoup impressionné, Lorca s'était proposé de composer un simple "documentaire photographique" sans "une goutte de poésie". Mais son génie en a décidé autrement. II a fait La maison de Bernada Alba, comme l'affirme son frère don Francisco, peut-être la plus poétique de toutes ses pièces. En déplaçant l'action du début du XXe siècle à la veille de la guerre civile dont les premiers crépitements se font entendre, il instaure un climat brûlant de revendications, de troubles sociaux qui s'étend aux domestiques exploités, à toutes les femmes dominées. La prose incandescente brûle toutes les fleurs du lyrisme. Et la poésie dès lors se nomme révolte. |
Noces de sang : suivi de La maison de Bernarda Alba [texte imprimé] / Federico GARCIA LORCA (1898-1936), Auteur ; Marcelle AUCLAIR (1899-1983), Traducteur ; Jean PREVOST, Traducteur . - Paris : Gallimard, DL 2019 . - 260 p. : couv. ill. en coul. ; 18 cm. - ( Folio; 282) . ISBN : 978-2-07-033906-8 : 6.90 € Trad. de : "Bodas de sangre" Langues : Français ( fre) Langues originales : Espagnol ( spa)
Index. décimale : |
860-2 Théâtre en langue espagnole |
Résumé : |
Noces de sang. Lorca s'inspire d'un fait divers relaté en juillet 1928. Mais c'est seulement en 1931 qu'il commencera à composer sa pièce. Il la termine au cours de l'été 1932. Créée le 8 mars 1933 à Madrid où elle remporte un grand succès, acclamée pendant des mois à Buenos Aires, elle a fait le tour du monde et malheureusement son triomphe a obscurci tout le reste de l'œuvre de Lorca, en associant durablement pour la majorité son image à celle d'un auteur exclusivement andalou, folklorique. Non qu'elle manque de beauté: noble architecture, scènes admirables, mais elle trahit une excessive volonté de flatter le goût du public par sa frénésie déclamatoire et son lyrisme facile. La maison de Bernarda Alba. Parti d'un souvenir d'enfance qui l'avait beaucoup impressionné, Lorca s'était proposé de composer un simple "documentaire photographique" sans "une goutte de poésie". Mais son génie en a décidé autrement. II a fait La maison de Bernada Alba, comme l'affirme son frère don Francisco, peut-être la plus poétique de toutes ses pièces. En déplaçant l'action du début du XXe siècle à la veille de la guerre civile dont les premiers crépitements se font entendre, il instaure un climat brûlant de revendications, de troubles sociaux qui s'étend aux domestiques exploités, à toutes les femmes dominées. La prose incandescente brûle toutes les fleurs du lyrisme. Et la poésie dès lors se nomme révolte. |
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