Titre de série : |
Nouvelle histoire de Belgique, 1878-1905 |
Titre : |
Les turbulences de la Belle Epoque |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Gita (Belge) DENECKERE, Auteur belge ; Anne-Laure VIGNAUX (1963-....), Traducteur |
Editeur : |
Bruxelles [Belgique] : Le Cri |
Année de publication : |
2010 |
Collection : |
Histoire Le Cri |
Importance : |
201 p. |
Présentation : |
couv. ill. |
Format : |
24 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-87106-544-9 |
Prix : |
18 € |
Note générale : |
Bibliogr. Index |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Néerlandais (dut) |
Catégories : |
Belgique -- Histoire
|
Mots-clés : |
Belgique Histoire Socioeconomie Classes sociales 19e siècle 20e siècle |
Index. décimale : |
949.3 Histoire de la Belgique. |
Résumé : |
Dans ce livre, Gita Deneckere esquisse un portrait du contexte socioéconomique de la période, en accordant une attention particulière à la dualité entre riches et pauvres, entre la face brillante de la Belle Époque et la dure réalité du monde ouvrier. Les développements artistiques et culturels de la période traduisent aussi une tension entre haut et bas, élitiste et populaire, bourgeoisie et peuple, nouveau et ancien. Cette relation tendue fera office de fil rouge tout au long du récit.
Elle aborde les grands conflits : la guerre scolaire et la lutte sociale, en partie assujettie à un combat pour l’égalité politique. Les années 1878-1905 sont, par excellence, une période où la « rue » a joué un rôle crucial dans la prise de décision politique. La démocratisation du système électoral s’y est en effet opérée sous la pression des manifestations populaires et des grèves générales. Les différentes étapes de cette lutte sont décrites en détail, afin de bien faire apparaître la complexité des conflits et de donner au lecteur une image vivante de la dynamique qui caractérise cette période charnière.
La seconde partie du livre traite de la structuration de ces changements. L'État bourgeois réagit à la démocratisation des institutions par un éventail de stratégies censées accompagner l’intégration politique de la classe ouvrière (entre autres).
Grâce à la position de force des catholiques, le système de liberté subsidiée en usage dans l’enseignement fut transposé au secteur social, donnant lieu à la pilarisation progressive de la société belge. Au cours de la période étudiée, toutes sortes d’initiatives et d’organisations virent le jour, tant du côté socialiste que du côté catholique, donnant forme à la vie des membres « du berceau jusqu’à la tombe », tant dans ses aspects moraux que dans ses aspects matériels. Il fut très difficile pour d’autres forces émancipatrices, comme le mouvement des femmes et le mouvement flamand, de surmonter les lignes de rupture et de mettre en avant leurs exigences spécifiques de manière indépendante.
À l’approche de la Première Guerre mondiale, nous voyons les antagonismes linguistiques s’aggraver au moment même où le nationalisme belge connaît un net réveil… |
Nouvelle histoire de Belgique, 1878-1905. Les turbulences de la Belle Epoque [texte imprimé] / Gita (Belge) DENECKERE, Auteur belge ; Anne-Laure VIGNAUX (1963-....), Traducteur . - Bruxelles [Belgique] : Le Cri, 2010 . - 201 p. : couv. ill. ; 24 cm. - ( Histoire Le Cri) . ISBN : 978-2-87106-544-9 : 18 € Bibliogr. Index Langues : Français ( fre) Langues originales : Néerlandais ( dut)
Catégories : |
Belgique -- Histoire
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Mots-clés : |
Belgique Histoire Socioeconomie Classes sociales 19e siècle 20e siècle |
Index. décimale : |
949.3 Histoire de la Belgique. |
Résumé : |
Dans ce livre, Gita Deneckere esquisse un portrait du contexte socioéconomique de la période, en accordant une attention particulière à la dualité entre riches et pauvres, entre la face brillante de la Belle Époque et la dure réalité du monde ouvrier. Les développements artistiques et culturels de la période traduisent aussi une tension entre haut et bas, élitiste et populaire, bourgeoisie et peuple, nouveau et ancien. Cette relation tendue fera office de fil rouge tout au long du récit.
Elle aborde les grands conflits : la guerre scolaire et la lutte sociale, en partie assujettie à un combat pour l’égalité politique. Les années 1878-1905 sont, par excellence, une période où la « rue » a joué un rôle crucial dans la prise de décision politique. La démocratisation du système électoral s’y est en effet opérée sous la pression des manifestations populaires et des grèves générales. Les différentes étapes de cette lutte sont décrites en détail, afin de bien faire apparaître la complexité des conflits et de donner au lecteur une image vivante de la dynamique qui caractérise cette période charnière.
La seconde partie du livre traite de la structuration de ces changements. L'État bourgeois réagit à la démocratisation des institutions par un éventail de stratégies censées accompagner l’intégration politique de la classe ouvrière (entre autres).
Grâce à la position de force des catholiques, le système de liberté subsidiée en usage dans l’enseignement fut transposé au secteur social, donnant lieu à la pilarisation progressive de la société belge. Au cours de la période étudiée, toutes sortes d’initiatives et d’organisations virent le jour, tant du côté socialiste que du côté catholique, donnant forme à la vie des membres « du berceau jusqu’à la tombe », tant dans ses aspects moraux que dans ses aspects matériels. Il fut très difficile pour d’autres forces émancipatrices, comme le mouvement des femmes et le mouvement flamand, de surmonter les lignes de rupture et de mettre en avant leurs exigences spécifiques de manière indépendante.
À l’approche de la Première Guerre mondiale, nous voyons les antagonismes linguistiques s’aggraver au moment même où le nationalisme belge connaît un net réveil… |
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