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Bibliothèque de la Pléiade
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Album Apollinaire / Pierre-Marcel ADEMA
Titre : Album Apollinaire Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre-Marcel ADEMA, Auteur ; Michel DECAUDIN (1919-2004), Auteur Editeur : Paris : Gallimard Année de publication : impr. 1971 Collection : Bibliothèque de la Pléiade Importance : 315 p. Présentation : ill., couv. ill. Format : 18 cm Note générale : Index Langues : Français (fre) Catégories : Apollinaire, Guillaume (1880-1918) Mots-clés : Guillaume Apollinaire Index. décimale : 92 Biographies Résumé : Max Jacob prétendait qu'on appellerait son époque "le siècle Apollinaire". Le fait est qu'on peut difficilement évoquer les années 1900-1920 sans rencontrer à chaque instant l'auteur d'"Alcools" et des "Peintres cubistes". La vie même d'Apollinaire compose un étonnant album de cartes postales, où se succèdent les images d'une Europe qui sombra dans le grand conflit de 1914 et qui, de la Rome de 1880, nous conduisent au Paris de l'avant-guerre et de la guerre, en passant par la Côte d'Azur, le Belgique, la Hollande, l'Angleterre, l'Allemagne, la Bohême et l'Autriche. (...)" - Extrait de l'avertissement de Pierre-Marcel Adéma et Michel Décaudin
Album Apollinaire [texte imprimé] / Pierre-Marcel ADEMA, Auteur ; Michel DECAUDIN (1919-2004), Auteur . - Paris : Gallimard, impr. 1971 . - 315 p. : ill., couv. ill. ; 18 cm. - (Bibliothèque de la Pléiade) .
Index
Langues : Français (fre)
Catégories : Apollinaire, Guillaume (1880-1918) Mots-clés : Guillaume Apollinaire Index. décimale : 92 Biographies Résumé : Max Jacob prétendait qu'on appellerait son époque "le siècle Apollinaire". Le fait est qu'on peut difficilement évoquer les années 1900-1920 sans rencontrer à chaque instant l'auteur d'"Alcools" et des "Peintres cubistes". La vie même d'Apollinaire compose un étonnant album de cartes postales, où se succèdent les images d'une Europe qui sombra dans le grand conflit de 1914 et qui, de la Rome de 1880, nous conduisent au Paris de l'avant-guerre et de la guerre, en passant par la Côte d'Azur, le Belgique, la Hollande, l'Angleterre, l'Allemagne, la Bohême et l'Autriche. (...)" - Extrait de l'avertissement de Pierre-Marcel Adéma et Michel Décaudin
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Statut Disponibilité 0000014553 92 APO Livre documentaire Bibliothèque d'appoint Adultes Document en bon état Disponible Album Balzac
Titre : Album Balzac Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean A. DUCOURNEAU, Éditeur scientifique Editeur : Paris : Gallimard Année de publication : impr. 1962 Collection : Bibliothèque de la Pléiade Sous-collection : La Pléiade Album num. 1 Importance : 334 p. Présentation : ill., couv. ill. Format : 18 cm Note générale : Index Langues : Français (fre) Catégories : Balzac, Honoré de (1799-1850) -- Biographies
Balzac, Honoré de (1799-1850) -- Ouvrages illustrésMots-clés : Honoré de Balzac Index. décimale : 92 Biographies Résumé : «Qui sait que Balzac eut un fils et une fille? Peu de gens. Qui connaît le visage de ces deux enfants? Personne. Pourtant ce n'est pas rien d'être le fils et la fille de Balzac. On trouve leur portrait dans l'Album Balzac que publie la Bibliothèque de la Pléiade.
Des dizaines d'albums ont été consacrés à Napoléon, contenant toutes les images possibles de ce grand homme, ou se rapportant à lui. Aucun n'a été, jusqu'à présent, consacré à Balzac, qui est le Napoléon de la littérature, et qui plus est, un Napoléon heureux. Ce que l'autre n'a pas obtenu par l'épée, il l'a obtenu par la plume. Combien y a-t-il de Balzac? Il était presque aussi divers que son œuvre : Balzac-Vautrin, Balzac-Esther, Balzac-Pons (ou Magus), Balzac-Séchard, etc. Un homme qui a trois mille personnages dans le cœur est une comédie humaine à soi tout seul. Voici le décor de cette comédie : les croquis attrapés au vol pendant qu'elle s'immobilisait, les daguerréotypes, tout. Entre autres spectateurs de marque, Daumier était là, pour dessiner Protée, sans oublier la canne. Jean A. Ducourneau a mis dix-huit ans à constituer l'Album Balzac. Dix-huit ans de piété plus que filiale, de complicité, et même de malice. C'est un bon exemple de la façon dont il faut aimer les grands hommes : tendrement et joyeusement.»
Jean Dutourd.Album Balzac [texte imprimé] / Jean A. DUCOURNEAU, Éditeur scientifique . - Paris : Gallimard, impr. 1962 . - 334 p. : ill., couv. ill. ; 18 cm. - (Bibliothèque de la Pléiade. La Pléiade Album; 1) .
Index
Langues : Français (fre)
Catégories : Balzac, Honoré de (1799-1850) -- Biographies
Balzac, Honoré de (1799-1850) -- Ouvrages illustrésMots-clés : Honoré de Balzac Index. décimale : 92 Biographies Résumé : «Qui sait que Balzac eut un fils et une fille? Peu de gens. Qui connaît le visage de ces deux enfants? Personne. Pourtant ce n'est pas rien d'être le fils et la fille de Balzac. On trouve leur portrait dans l'Album Balzac que publie la Bibliothèque de la Pléiade.
Des dizaines d'albums ont été consacrés à Napoléon, contenant toutes les images possibles de ce grand homme, ou se rapportant à lui. Aucun n'a été, jusqu'à présent, consacré à Balzac, qui est le Napoléon de la littérature, et qui plus est, un Napoléon heureux. Ce que l'autre n'a pas obtenu par l'épée, il l'a obtenu par la plume. Combien y a-t-il de Balzac? Il était presque aussi divers que son œuvre : Balzac-Vautrin, Balzac-Esther, Balzac-Pons (ou Magus), Balzac-Séchard, etc. Un homme qui a trois mille personnages dans le cœur est une comédie humaine à soi tout seul. Voici le décor de cette comédie : les croquis attrapés au vol pendant qu'elle s'immobilisait, les daguerréotypes, tout. Entre autres spectateurs de marque, Daumier était là, pour dessiner Protée, sans oublier la canne. Jean A. Ducourneau a mis dix-huit ans à constituer l'Album Balzac. Dix-huit ans de piété plus que filiale, de complicité, et même de malice. C'est un bon exemple de la façon dont il faut aimer les grands hommes : tendrement et joyeusement.»
Jean Dutourd.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Statut Disponibilité 0000015654 92 BAL Livre documentaire Bibliothèque d'appoint Adultes Document en bon état Disponible Album Baudelaire
Titre : Album Baudelaire Type de document : texte imprimé Auteurs : Claude PICHOIS (1925-2004), Éditeur scientifique Editeur : Paris : Gallimard Année de publication : impr. 1974 Collection : Bibliothèque de la Pléiade Sous-collection : La Pléiade Album num. 13 Importance : 315 p. Présentation : ill., couv. ill. Format : 18 cm Note générale : Index Langues : Français (fre) Catégories : Baudelaire, Charles (1821-1867) -- Biographies
Baudelaire, Charles (1821-1867) -- Ouvrages illustrésMots-clés : Charles Baudelaire Index. décimale : 92 Biographies Résumé : «La documentation n'est pas surabondante, si, comme ce fut notre intention, on ne la veut pas oiseuse, se ramifiant dans les marges. Aux yeux de ses contemporains, Baudelaire ne fut ni Victor Hugo, ni George Sand, ni même Gustave Flaubert.
Mais en ce qui concerne les propres images du poète, son iconographie offre par rapport aux autres un caractère particulier. De ses portraits : dessins, peintures, gravures, photographies, Baudelaire est, chaque fois qu'il le peut, le collaborateur, s'il n'en est pas l'auteur. De son portrait peint par Émile Deroy comme des photographies prises par Nadar, Carjat et Neyt, il faut imaginer qu'ils ont été concertés avec les artistes : cadrage, attitude, expression. Et lorsque Bracquemond ne parvient pas à donner du modèle un portrait satisfaisant, Baudelaire le guide ou le supplée par ses propres dessins. Depuis sa prime jeunesse, il a pour les arts plastiques un goût passionné, qu'a encouragé son père. Il a des connaissances techniques, obtenues en fréquentant les ateliers. Et la nature l'a doué d'un talent graphique, sans être aussi prodigue peut-être qu'elle le fut à l'égard de Victor Hugo, de Paul Valéry et de Jean Cocteau. Le crayon qui dessine la jambe de la Fanfarlo, la plume qui raille l'idéal d'Asselineau ou celui de Chenavard sont de première qualité, comme celle qui cherche dans les autoportraits l'adéquation de l'esprit et de son reflet charnel.
Dessin, gravure, peinture : on sait que Baudelaire refusait à la photographie le statut des beaux-arts. Cependant, sa diatribe du Salon de 1859, dictée par ses préférences de jeunesse comme par sa crainte et sa haine du progrès, réhabilite "l'industrie photographique" en un point : "Qu'elle sauve de l'oubli les ruines pendantes, les livres, les estampes et les manuscrits que le temps dévore, les choses précieuses dont la forme va disparaître et qui demandent une place dans les archives de notre mémoire, elle sera remerciée et applaudie." [...] Du moins ces archives de notre mémoire sont-elles riches d'une section des plus belles et des plus émouvantes : les photographies de Baudelaire lui-même. Dans la mesure – et sans aucun doute elle est grande – où il a dirigé l'objectif, elles ajoutent une dimension à son œuvre.»
(Extraits de l'Avertissement de Claude Pichois)Album Baudelaire [texte imprimé] / Claude PICHOIS (1925-2004), Éditeur scientifique . - Paris : Gallimard, impr. 1974 . - 315 p. : ill., couv. ill. ; 18 cm. - (Bibliothèque de la Pléiade. La Pléiade Album; 13) .
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Langues : Français (fre)
Catégories : Baudelaire, Charles (1821-1867) -- Biographies
Baudelaire, Charles (1821-1867) -- Ouvrages illustrésMots-clés : Charles Baudelaire Index. décimale : 92 Biographies Résumé : «La documentation n'est pas surabondante, si, comme ce fut notre intention, on ne la veut pas oiseuse, se ramifiant dans les marges. Aux yeux de ses contemporains, Baudelaire ne fut ni Victor Hugo, ni George Sand, ni même Gustave Flaubert.
Mais en ce qui concerne les propres images du poète, son iconographie offre par rapport aux autres un caractère particulier. De ses portraits : dessins, peintures, gravures, photographies, Baudelaire est, chaque fois qu'il le peut, le collaborateur, s'il n'en est pas l'auteur. De son portrait peint par Émile Deroy comme des photographies prises par Nadar, Carjat et Neyt, il faut imaginer qu'ils ont été concertés avec les artistes : cadrage, attitude, expression. Et lorsque Bracquemond ne parvient pas à donner du modèle un portrait satisfaisant, Baudelaire le guide ou le supplée par ses propres dessins. Depuis sa prime jeunesse, il a pour les arts plastiques un goût passionné, qu'a encouragé son père. Il a des connaissances techniques, obtenues en fréquentant les ateliers. Et la nature l'a doué d'un talent graphique, sans être aussi prodigue peut-être qu'elle le fut à l'égard de Victor Hugo, de Paul Valéry et de Jean Cocteau. Le crayon qui dessine la jambe de la Fanfarlo, la plume qui raille l'idéal d'Asselineau ou celui de Chenavard sont de première qualité, comme celle qui cherche dans les autoportraits l'adéquation de l'esprit et de son reflet charnel.
Dessin, gravure, peinture : on sait que Baudelaire refusait à la photographie le statut des beaux-arts. Cependant, sa diatribe du Salon de 1859, dictée par ses préférences de jeunesse comme par sa crainte et sa haine du progrès, réhabilite "l'industrie photographique" en un point : "Qu'elle sauve de l'oubli les ruines pendantes, les livres, les estampes et les manuscrits que le temps dévore, les choses précieuses dont la forme va disparaître et qui demandent une place dans les archives de notre mémoire, elle sera remerciée et applaudie." [...] Du moins ces archives de notre mémoire sont-elles riches d'une section des plus belles et des plus émouvantes : les photographies de Baudelaire lui-même. Dans la mesure – et sans aucun doute elle est grande – où il a dirigé l'objectif, elles ajoutent une dimension à son œuvre.»
(Extraits de l'Avertissement de Claude Pichois)Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Statut Disponibilité 0000015653 92 BAU Livre documentaire Bibliothèque d'appoint Adultes Document en bon état Disponible Album Céline / Jean-Pierre DAUPHIN
Titre : Album Céline Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Pierre DAUPHIN, Auteur ; Jacques BOUDILLET, Auteur Editeur : Paris : Gallimard Année de publication : impr. 1977 Collection : Bibliothèque de la Pléiade Importance : 286 p. Présentation : ill., couv. ill. Format : 18 cm Note générale : Index Langues : Français (fre) Catégories : Céline, Louis-Ferdinand (1894-1961) Mots-clés : Ferdinand Céline Index. décimale : 92 Biographies Résumé : «Moins de quinze ans après le décès de l'écrivain, il est trop tôt pour tenter de faire un bilan des images que Louis-Ferdinand Céline a données de lui-même. Son temps en a imposé d'autres ; ses familiers ont les leurs, prises et parfois conservées à son insu. Leur réunion et leur commentaire exigent un recul que la dispersion des documents ne facilite pas. Les souvenirs tranchés des contemporains créent bien des perspectives ; les contradictions dont les faits portent témoignage en ouvrent d'autres. Dès lors, tout choix implique une interprétation. Faute de pouvoir dessiner un caractère, ce volume tend à suivre les esquisses successives, et toutes relatives, d'un comportement. Peu d'écrivains ont connu d'emblée, comme Louis-Ferdinand Céline, les fastes et les ombres de la légende. Les années aidant et au fil de passions violentes, elle s'est confondue avec le statut de l'homme de lettres. Si tout chercheur devient alors iconoclaste aux yeux de l'amitié, de la mémoire et des mythes, l'absence de chronologie célinienne continue imposait un devoir d'information. La photographie y a ajouté la souplesse de son rythme, ses digressions et ses pauses. Même symboliques, ces instantanés d'un "fauve" de notre époque n'excluent pas plus la précision du détail que la rigueur de l'enchaînement. Difficilement dissociable de l'exercice de sa vie, la pratique artistique de Louis-Ferdiannd Céline mérite mieux qu'une curiosité. Sous les audaces et le défi, sa démarche reste à coup sûr l'une des plus "classiques". Aux humeurs, qui ont suscité portraits flattés et caricatures, doit naturellement succéder l'inventaire d'images plus quotidiennes. Diverses sans être exhaustives, elles offrent les facettes d'un écrivain qui affirma : "Je suis contre l'iconographie. Je suis mahométan. Pas de photos de moi... Je n'aime pas ça!" – comme si sa vérité était vraiment ailleurs. La trame de cet album en noir et blanc est donc faite de gestes. Vivant de leur propre contraste, ils ont la cohérence de leur succession. Peu à peu, l'histoire particulière d'un homme s'y défait ; l'anecdote en s'usant laisse voir, et comme autrement, les soixante premières années du siècle. Pour les avoir épousées jusque dans leur outrance, Louis-Ferdinand Céline n'a pas distingué son œuvre romanesque et pamphlétaire des événements. Leur somme, élaborée page après page, paraît avoir autant constitué le théâtre que la mesure d'un cri. En composant cette iconographie, c'est l'envers individuel du décor que l'on invite à voir.»
Jean-Pierre Dauphin.Album Céline [texte imprimé] / Jean-Pierre DAUPHIN, Auteur ; Jacques BOUDILLET, Auteur . - Paris : Gallimard, impr. 1977 . - 286 p. : ill., couv. ill. ; 18 cm. - (Bibliothèque de la Pléiade) .
Index
Langues : Français (fre)
Catégories : Céline, Louis-Ferdinand (1894-1961) Mots-clés : Ferdinand Céline Index. décimale : 92 Biographies Résumé : «Moins de quinze ans après le décès de l'écrivain, il est trop tôt pour tenter de faire un bilan des images que Louis-Ferdinand Céline a données de lui-même. Son temps en a imposé d'autres ; ses familiers ont les leurs, prises et parfois conservées à son insu. Leur réunion et leur commentaire exigent un recul que la dispersion des documents ne facilite pas. Les souvenirs tranchés des contemporains créent bien des perspectives ; les contradictions dont les faits portent témoignage en ouvrent d'autres. Dès lors, tout choix implique une interprétation. Faute de pouvoir dessiner un caractère, ce volume tend à suivre les esquisses successives, et toutes relatives, d'un comportement. Peu d'écrivains ont connu d'emblée, comme Louis-Ferdinand Céline, les fastes et les ombres de la légende. Les années aidant et au fil de passions violentes, elle s'est confondue avec le statut de l'homme de lettres. Si tout chercheur devient alors iconoclaste aux yeux de l'amitié, de la mémoire et des mythes, l'absence de chronologie célinienne continue imposait un devoir d'information. La photographie y a ajouté la souplesse de son rythme, ses digressions et ses pauses. Même symboliques, ces instantanés d'un "fauve" de notre époque n'excluent pas plus la précision du détail que la rigueur de l'enchaînement. Difficilement dissociable de l'exercice de sa vie, la pratique artistique de Louis-Ferdiannd Céline mérite mieux qu'une curiosité. Sous les audaces et le défi, sa démarche reste à coup sûr l'une des plus "classiques". Aux humeurs, qui ont suscité portraits flattés et caricatures, doit naturellement succéder l'inventaire d'images plus quotidiennes. Diverses sans être exhaustives, elles offrent les facettes d'un écrivain qui affirma : "Je suis contre l'iconographie. Je suis mahométan. Pas de photos de moi... Je n'aime pas ça!" – comme si sa vérité était vraiment ailleurs. La trame de cet album en noir et blanc est donc faite de gestes. Vivant de leur propre contraste, ils ont la cohérence de leur succession. Peu à peu, l'histoire particulière d'un homme s'y défait ; l'anecdote en s'usant laisse voir, et comme autrement, les soixante premières années du siècle. Pour les avoir épousées jusque dans leur outrance, Louis-Ferdinand Céline n'a pas distingué son œuvre romanesque et pamphlétaire des événements. Leur somme, élaborée page après page, paraît avoir autant constitué le théâtre que la mesure d'un cri. En composant cette iconographie, c'est l'envers individuel du décor que l'on invite à voir.»
Jean-Pierre Dauphin.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Statut Disponibilité 0000014551 92 CELINE Livre documentaire Bibliothèque d'appoint Adultes Document en bon état Disponible Album Gérard de Nerval
Titre : Album Gérard de Nerval Type de document : texte imprimé Auteurs : Eric BUFFETAUD, Éditeur scientifique ; Claude PICHOIS (1925-2004), Éditeur scientifique Editeur : Paris : Gallimard Année de publication : impr. 1993 Collection : Bibliothèque de la Pléiade Sous-collection : La Pléiade Album num. 32 Importance : 284 p. Présentation : ill., couv. ill. Format : 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-011282-1 Note générale : Index Langues : Français (fre) Catégories : Nerval, Gérard de (1808-1855) -- Biographies
Nerval, Gérard de (1808-1855) -- Ouvrages illustrésMots-clés : Gérard de Nerval Index. décimale : 92 Biographies Résumé : «Gérard de Nerval, qui avait un modeste mais authentique talent de dessinateur, a entretenu des relations amicales avec des artistes : Célestin Nanteuil, Camille Rogier, Auguste de Châtillon, surtout à l'époque du Doyenné (1835-1836). Pourtant, on a peu d'images véridiques de lui.
On voit en 1831, dans le médaillon de Jehan Duseigneur, le Gérard de vingt-trois ans décrit par Théophile Gautier. Si l'on fait abstraction du daguerréotype de Legros, on ne retrouve Nerval qu'aux dernières semaines du crépuscule de sa vie, en décembre 1854 ou janvier 1855, dans les si émouvantes photographies prises par Nadar. Entre le médaillon et les photographies s'inscrit une vie cruelle, d'amours rêvées, de misère, de voyages, d'internements et d'une activité littéraire inlassable.
Il est caractéristique que de Nerval nous ayons plus de caricatures que de vrais portraits. En 1839, Granville, dans la Grande course au clocher académique, le montre, petit, portant la canne à pommeau de Balzac – "un fou" de cour avec sa marotte, dirait-on, un bouffon de la suite du roi du roman dont le chef est coiffé d'une couronne. En 1852, Nadar, qui l'aime bien, qui a prouvé qu'il l'aimait, le présente, déjà presque chauve, dans Le Journal pour rire, avec ce commentaire qui suit une liste d'œuvres : "Gérard de Nerval est modeste, naïf, bienveillant, affectueux, et voyageur comme l'hirondelle. Le seul défaut que je connaisse à Gérard, c'est d'affirmer qu'il a vu des sirènes dans ses voyages et de raconter comment elles sont faites. On n'est pas parfait!" [...] On voit à quoi tendent ces images ainsi que trop d'anecdotes : Gérard est un être étrange, marginal, inoffensif, pour qui l'on éprouve une affection un peu moqueuse.
Écrite ou dessinée, cette image dissimule la vraie personnalité de Nerval et recouvre l'œuvre dont elle fausse l'interprétation.
Mais l'iconographie, rare quant à ses portraits, absente pour son père et sa mère, est riche quant aux lieux qu'elle évoque et qui sont liés à l'existence et à la création littéraire de ce grand voyageur : on le suit de Paris et de Mortefontaine à Strasbourg, à Bruxelles, aux Pays-Bas, surtout dans le Proche-Orient – Le Caire ou Constantinople – et dans cette Allemagne qu'il connaît peut-être mieux que la France, pour l'avoir sillonnée de Baden-Baden et de Francfort à Leipzig et à Weimar.
Il aimait, comme il le dit, à prendre des paysages, tel un peintre de plein air. Cet album lui rend ce qu'il nous a donné à voir.»
Claude Pichois.Album Gérard de Nerval [texte imprimé] / Eric BUFFETAUD, Éditeur scientifique ; Claude PICHOIS (1925-2004), Éditeur scientifique . - Paris : Gallimard, impr. 1993 . - 284 p. : ill., couv. ill. ; 18 cm. - (Bibliothèque de la Pléiade. La Pléiade Album; 32) .
ISBN : 978-2-07-011282-1
Index
Langues : Français (fre)
Catégories : Nerval, Gérard de (1808-1855) -- Biographies
Nerval, Gérard de (1808-1855) -- Ouvrages illustrésMots-clés : Gérard de Nerval Index. décimale : 92 Biographies Résumé : «Gérard de Nerval, qui avait un modeste mais authentique talent de dessinateur, a entretenu des relations amicales avec des artistes : Célestin Nanteuil, Camille Rogier, Auguste de Châtillon, surtout à l'époque du Doyenné (1835-1836). Pourtant, on a peu d'images véridiques de lui.
On voit en 1831, dans le médaillon de Jehan Duseigneur, le Gérard de vingt-trois ans décrit par Théophile Gautier. Si l'on fait abstraction du daguerréotype de Legros, on ne retrouve Nerval qu'aux dernières semaines du crépuscule de sa vie, en décembre 1854 ou janvier 1855, dans les si émouvantes photographies prises par Nadar. Entre le médaillon et les photographies s'inscrit une vie cruelle, d'amours rêvées, de misère, de voyages, d'internements et d'une activité littéraire inlassable.
Il est caractéristique que de Nerval nous ayons plus de caricatures que de vrais portraits. En 1839, Granville, dans la Grande course au clocher académique, le montre, petit, portant la canne à pommeau de Balzac – "un fou" de cour avec sa marotte, dirait-on, un bouffon de la suite du roi du roman dont le chef est coiffé d'une couronne. En 1852, Nadar, qui l'aime bien, qui a prouvé qu'il l'aimait, le présente, déjà presque chauve, dans Le Journal pour rire, avec ce commentaire qui suit une liste d'œuvres : "Gérard de Nerval est modeste, naïf, bienveillant, affectueux, et voyageur comme l'hirondelle. Le seul défaut que je connaisse à Gérard, c'est d'affirmer qu'il a vu des sirènes dans ses voyages et de raconter comment elles sont faites. On n'est pas parfait!" [...] On voit à quoi tendent ces images ainsi que trop d'anecdotes : Gérard est un être étrange, marginal, inoffensif, pour qui l'on éprouve une affection un peu moqueuse.
Écrite ou dessinée, cette image dissimule la vraie personnalité de Nerval et recouvre l'œuvre dont elle fausse l'interprétation.
Mais l'iconographie, rare quant à ses portraits, absente pour son père et sa mère, est riche quant aux lieux qu'elle évoque et qui sont liés à l'existence et à la création littéraire de ce grand voyageur : on le suit de Paris et de Mortefontaine à Strasbourg, à Bruxelles, aux Pays-Bas, surtout dans le Proche-Orient – Le Caire ou Constantinople – et dans cette Allemagne qu'il connaît peut-être mieux que la France, pour l'avoir sillonnée de Baden-Baden et de Francfort à Leipzig et à Weimar.
Il aimait, comme il le dit, à prendre des paysages, tel un peintre de plein air. Cet album lui rend ce qu'il nous a donné à voir.»
Claude Pichois.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Statut Disponibilité 0000015670 92 NER Livre documentaire Bibliothèque d'appoint Adultes Document en bon état Disponible Album Hugo
PermalinkAlbum Jorge Luis Borges / Jean-Pierre BERNES
PermalinkAlbum Malraux
PermalinkAlbum Maupassant
PermalinkAlbum Montherlant
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