| Titre : |
Métiers oubliés |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
John SEYMOUR, Auteur ; Guy LETENOUX, Traducteur |
| Editeur : |
Paris : Chêne |
| Année de publication : |
DL 1995 |
| Importance : |
187 p. |
| Présentation : |
ill., couv. ill. |
| Format : |
29 cm |
| ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-85108-392-0 |
| Prix : |
14,72 € |
| Note générale : |
Index |
| Langues : |
Français (fre) |
| Catégories : |
Petits métiers -- France -- Histoire
|
| Mots-clés : |
METIER HISTOIRE ARTISANAT |
| Index. décimale : |
331.548(09) Présentation des métiers sous forme historique. CR 331.5 |
| Résumé : |
 John Seymour, auteur de nombreux ouvrages sur la vie rurale, part en croisade pour la renaissance de cet artisanat qui a jadis fait partie intégrante des communautés et a quasiment disparu sous la pression du « progrès ». Avec une vigueur bien particulière, il décrit les métiers qu'il a vu pratiquer dans la campagne de sa jeunesse et déplore leur disparition de la vie quotidienne.
Forgerons, charrons, tonneliers, menuisiers, carossiers, constructeurs de bateaux, tanneurs, voiliers, fileurs, tisserands, vanniers... leurs techniques sont exposées dans « Métiers oubliés », ainsi ainsi que celles de bien d'autres artisans moins connus. Le lecteur qui voudra, par exemple, s'initier aux arcanes de la fabrication d'un tonneau, d'une clôture clayonnée, d'un mur en pierres sèches, d'un couteau de chasse ou d'un casier à homard, les trouvera représentées ici parmi beaucoup d'autres. Avec ses illustrations détaillées et ses photographies d'époque, ce livre montre comment les artisans se procuraient leurs matériaux dans leur proche environnement, les transformaient en objet à la fois utiles et beaux et pourvoyaient ainsi aux besoins de leurs concitoyens. Agrémenté d'anecdotes sur les rencontres de John Seymour avec des artisans en activité un peu partout dans le monde, cet ouvrage est en même temps le merveilleux éloge d'un certain mode de vie et un plaidoyer pour les vertus d'un artisanat qui disparaîtra à jamais si l'on n'y prend garde.
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Métiers oubliés [texte imprimé] / John SEYMOUR, Auteur ; Guy LETENOUX, Traducteur . - Paris : Chêne, DL 1995 . - 187 p. : ill., couv. ill. ; 29 cm. ISBN : 978-2-85108-392-0 : 14,72 € Index Langues : Français ( fre)
| Catégories : |
Petits métiers -- France -- Histoire
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| Mots-clés : |
METIER HISTOIRE ARTISANAT |
| Index. décimale : |
331.548(09) Présentation des métiers sous forme historique. CR 331.5 |
| Résumé : |
John Seymour, auteur de nombreux ouvrages sur la vie rurale, part en croisade pour la renaissance de cet artisanat qui a jadis fait partie intégrante des communautés et a quasiment disparu sous la pression du « progrès ». Avec une vigueur bien particulière, il décrit les métiers qu'il a vu pratiquer dans la campagne de sa jeunesse et déplore leur disparition de la vie quotidienne.
Forgerons, charrons, tonneliers, menuisiers, carossiers, constructeurs de bateaux, tanneurs, voiliers, fileurs, tisserands, vanniers... leurs techniques sont exposées dans « Métiers oubliés », ainsi ainsi que celles de bien d'autres artisans moins connus. Le lecteur qui voudra, par exemple, s'initier aux arcanes de la fabrication d'un tonneau, d'une clôture clayonnée, d'un mur en pierres sèches, d'un couteau de chasse ou d'un casier à homard, les trouvera représentées ici parmi beaucoup d'autres. Avec ses illustrations détaillées et ses photographies d'époque, ce livre montre comment les artisans se procuraient leurs matériaux dans leur proche environnement, les transformaient en objet à la fois utiles et beaux et pourvoyaient ainsi aux besoins de leurs concitoyens. Agrémenté d'anecdotes sur les rencontres de John Seymour avec des artisans en activité un peu partout dans le monde, cet ouvrage est en même temps le merveilleux éloge d'un certain mode de vie et un plaidoyer pour les vertus d'un artisanat qui disparaîtra à jamais si l'on n'y prend garde. |
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331 Travail. Emploi. Employeurs. Travailleurs. Economie du travail. Organisation du travail.
Affiner la recherche Interroger des sources externesMétiers d'autrefois
Les métiers d'hier étaient ceux du geste. Du geste longuement appris dans certains cas, à travers un savoir manuel transmis de génération en génération. Du geste facile à acquérir dans d'autres, quand la misère était là et qu'il fallait gagner de quoi vivre et le gagner vite. Dans tous les cas, ce geste était reconnaissable et indissociable d'un métier précis. Ces métiers d'hier s'inscrivaient en même temps dans un cadre communautaire, celui du village ou du quartier. On n'achetait pas un produit anonyme dans un supermarché. La vaisselle, les textiles, les cuirs, les légumes, les fruits venaient de chez le voisin, artisan ou producteur local; le cantonnier était connu de tous; le tueur de cochon, le bouilleur de cru, le ramoneur, le rémouleur... étaient réclamés une fois par an. Avant que ces métiers ou leur souvenir ne disparaissent, ce beau livre veut leur rendre hommage. Avec plus de six cents photos et illustrations, il raconte leur histoire et donne le vocabulaire précis de chaque profession. II apporte les témoignages de ceux qui l'ont pratiqué ou de leurs enfants. II fait revivre pour nous les émotions, les gestes, les bons moments et les difficultés...
Dans les campagnes et surtout dans les villes médiévales fleurit une multitude d'activités humaines. Elles se groupent dans les métiers les plus divers qui tissent des liens étroits au sein des ateliers et des boutiques. Le livre aborde successivement cet étonnant foisonnement, l'organisation du travail, la hiérarchie dans les ateliers, les différences entre hommes et femmes et les conditions de travail. L'organisation des métiers et des confréries nous introduit dans un monde où le goût du travail bien fait et les solidarités l'emportent le plus souvent sur les tensions.
" On n'a jamais vu un tel déménagement! Il y a moins d'un siècle, 80 % des Français vivaient à la campagne et 20 % en ville. Aujourd'hui c'est exactement l'inverse. Le premier mérite de ce livre est de nous faire prendre conscience - dans un choc d'images éloquent - qu'en l'espace d'une génération notre société rurale a vu s'effondrer un ordre économique et social millénaire, qui se caractérisait par sa stabilité, pour entrer dans une "modernité" pleine d'incertitudes. Bien sûr, les conditions de vie des agriculteurs, comme des autres ruraux, se sont considérablement améliorées. Qui accepterait aujourd'hui de rechausser les sabots pour aller faucher à la main ou battre le linge au lavoir ? Pour beaucoup, cependant, au fil des pages, c'est la nostalgie qui l'emportera. Comme si le progrès, dans sa course éperdue, avait fait fuir une certaine forme de bonheur tranquille en même temps qu'une certaine poésie. La France rurale retrouve une force d'attraction qui me laisse espérer en son avenir. Elle garde une fonction indispensable pour l'équilibre de notre société en perte de repères. Aujourd'hui comme hier. " Pierre Bonte
