Titre de série : |
Les Autodafeurs, 1 |
Titre : |
Mon frère est un gardien |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Marine CARTERON (1972-....), Auteur |
Editeur : |
Paris : Rouergue |
Année de publication : |
2014 |
Importance : |
321 p. |
Présentation : |
couv.ill. |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-8126-0667-0 |
Prix : |
14, 00 € |
Langues : |
Français (fre) |
Index. décimale : |
840-3 Roman de langue française |
Résumé : |
Le choc a été très violent. Le camion a surgi de nulle part et a percuté la voiture de plein fouet avant de l'envoyer par-dessus les glissières de sécurité terminer sa course contre un grand chêne.
Elle a fait plus de cinq tonneaux avant de s'immobiliser et maintenant c'est une épave ; la roue avant gauche tourne encore tandis que de la fumée commence à s'échapper du capot éventré.
Suspendu la tête à l'envers dans l'habitacle détruit, l'homme sait qu'il va mourir. Cela fait plus d'un an qu'il redoute ce moment. Depuis le jour où il a surpris les plans des autodafeurs, il a su qu'ils ne le laisseraient pas se mettre en travers de leur chemin.
Il y a trop d'années qu'ils attendent de prendre le pouvoir.
Trop de siècles qu'ils guettent une opportunité. il n'avait aucune chance.
Alors, quand il a vu le camion, quand il a subi le premier impact et encaissé le premier tonneau, il n'a pas été surpris mais a juste pensé qu'il aurait aimé avoir plus de temps. Plus de temps pour tenter d'empêcher l'inévitable ; plus de temps pour prévenir les gouvernements de ce qui se tramait dans l'ombre ; plus de temps pour préparer son fils à prendre sa place.
L'odeur d'essence et la fumée filtrent à travers le pare-brise explosé. Il faut qu'il réagisse s'il ne veut pas finir brûlé. L'homme essaie de bouger la main pour détacher sa ceinture de sécurité, mais elle ne lui répond plus. Il comprend que le craquement qu'il a entendu lors du premier impact ne provenait pas de son fauteuil mais de sa colonne vertébrale.
Il ne peut plus bouger, mais au moins il ne souffre pas.
Il entend des pas.
Il aimerait bien croire que ce sont des sauveteurs mais il sait, rien qu'en les écoutant, que ce n'est pas le cas. Les hommes parlent en latin.
- Eum mortum esse putas ?
- Concursusque véhémentissimus fuit !
Deux voix.
La première, qu'il ne connaît pas, demande s'il est mort.
La deuxième, qu'il connaît bien, précise que le choc a été violent. Sans doute pour se persuader que le travail a été bien fait.
Il va devoir le décevoir.
- Je suis vivant, Athos, il va falloir que tu m'achèves ! crie-t-il dans un dernier geste de bravade. |
Note de contenu : |
Notre avis
Un premier tome sympathique à lire, l’écriture est abordable et le langage est celui des jeunes actuels. L’intrigue et les aventures s’enchaînent à un rythme soutenu.
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Les Autodafeurs, 1. Mon frère est un gardien [texte imprimé] / Marine CARTERON (1972-....), Auteur . - Paris : Rouergue, 2014 . - 321 p. : couv.ill. ISBN : 978-2-8126-0667-0 : 14, 00 € Langues : Français ( fre)
Index. décimale : |
840-3 Roman de langue française |
Résumé : |
Le choc a été très violent. Le camion a surgi de nulle part et a percuté la voiture de plein fouet avant de l'envoyer par-dessus les glissières de sécurité terminer sa course contre un grand chêne.
Elle a fait plus de cinq tonneaux avant de s'immobiliser et maintenant c'est une épave ; la roue avant gauche tourne encore tandis que de la fumée commence à s'échapper du capot éventré.
Suspendu la tête à l'envers dans l'habitacle détruit, l'homme sait qu'il va mourir. Cela fait plus d'un an qu'il redoute ce moment. Depuis le jour où il a surpris les plans des autodafeurs, il a su qu'ils ne le laisseraient pas se mettre en travers de leur chemin.
Il y a trop d'années qu'ils attendent de prendre le pouvoir.
Trop de siècles qu'ils guettent une opportunité. il n'avait aucune chance.
Alors, quand il a vu le camion, quand il a subi le premier impact et encaissé le premier tonneau, il n'a pas été surpris mais a juste pensé qu'il aurait aimé avoir plus de temps. Plus de temps pour tenter d'empêcher l'inévitable ; plus de temps pour prévenir les gouvernements de ce qui se tramait dans l'ombre ; plus de temps pour préparer son fils à prendre sa place.
L'odeur d'essence et la fumée filtrent à travers le pare-brise explosé. Il faut qu'il réagisse s'il ne veut pas finir brûlé. L'homme essaie de bouger la main pour détacher sa ceinture de sécurité, mais elle ne lui répond plus. Il comprend que le craquement qu'il a entendu lors du premier impact ne provenait pas de son fauteuil mais de sa colonne vertébrale.
Il ne peut plus bouger, mais au moins il ne souffre pas.
Il entend des pas.
Il aimerait bien croire que ce sont des sauveteurs mais il sait, rien qu'en les écoutant, que ce n'est pas le cas. Les hommes parlent en latin.
- Eum mortum esse putas ?
- Concursusque véhémentissimus fuit !
Deux voix.
La première, qu'il ne connaît pas, demande s'il est mort.
La deuxième, qu'il connaît bien, précise que le choc a été violent. Sans doute pour se persuader que le travail a été bien fait.
Il va devoir le décevoir.
- Je suis vivant, Athos, il va falloir que tu m'achèves ! crie-t-il dans un dernier geste de bravade. |
Note de contenu : |
Notre avis
Un premier tome sympathique à lire, l’écriture est abordable et le langage est celui des jeunes actuels. L’intrigue et les aventures s’enchaînent à un rythme soutenu.
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