Le présent ouvrage examine, en croisant les sources, approches et thématiques, la singularité des provinces septentrionales de la France et des anciens Pays-Bas (Artois, Brabant, Flandres, Hainaut, Picardie), carrefour et passeur d’influences, creuset artistique, lieu d’innovations techniques, à une époque à la fois d’intenses conflits politiques et religieux mais aussi de foisonnement culturel, celle de la Renaissance, considérée sur le temps long, du milieu du XVe- à la fin du XVIIe siècle.

Il s’intéresse à ce qui est en mouvement dans les territoires concernés, aux dynamiques, aux expressions, aux acteurs, aux enjeux. Il aborde également les réformes religieuses aux conséquences d’une ampleur inégalée jusqu’alors. Réceptacles de réformes nées ailleurs, lieux d’expérimentation de mouvements plus ancrés dans les particularismes locaux, terres d’accueil de réfugiés religieux mais aussi d’émigration, champs de violents conflits armés fondés sur les dissensions religieuses, les anciens Pays-Bas occupent une place singulière et majeure dans la reconfiguration politico-religieuse de l’Europe de la première modernité. Enfin, il analyse les portraits et représentations topographiques, littéraires des anciens Pays-Bas (villes et campagnes) mais également de la société (habitants et mœurs), pour tenter de dégager les images multiples et parfois contradictoires que les contemporains avaient de ces territoires et de leurs habitants.

En cela, La Renaissance dans les anciens Pays-Bas, XVIe - XVIIe siècles interroge la validité du concept de Renaissance dans ces territoires et ce qui peut le fonder.

Le présent ouvrage examine, en croisant les sources, approches et thématiques, la singularité des provinces septentrionales de la France et des anciens Pays-Bas (Artois, Brabant, Flandres, Hainaut, Picardie), carrefour et passeur d’influences, creuset artistique, lieu d’innovations techniques, à une époque à la fois d’intenses conflits politiques et religieux mais aussi de foisonnement culturel, celle de la Renaissance, considérée sur le temps long, du milieu du XVe- à la fin du XVIIe siècle.

Il s’intéresse à ce qui est en mouvement dans les territoires concernés, aux dynamiques, aux expressions, aux acteurs, aux enjeux. Il aborde également les réformes religieuses aux conséquences d’une ampleur inégalée jusqu’alors. Réceptacles de réformes nées ailleurs, lieux d’expérimentation de mouvements plus ancrés dans les particularismes locaux, terres d’accueil de réfugiés religieux mais aussi d’émigration, champs de violents conflits armés fondés sur les dissensions religieuses, les anciens Pays-Bas occupent une place singulière et majeure dans la reconfiguration politico-religieuse de l’Europe de la première modernité. Enfin, il analyse les portraits et représentations topographiques, littéraires des anciens Pays-Bas (villes et campagnes) mais également de la société (habitants et mœurs), pour tenter de dégager les images multiples et parfois contradictoires que les contemporains avaient de ces territoires et de leurs habitants.

En cela, La Renaissance dans les anciens Pays-Bas, XVIe - XVIIe siècles interroge la validité du concept de Renaissance dans ces territoires et ce qui peut le fonder.