Le 12 août 2021, le circuit de Spa-Francorchamps célèbrera son centième anniversaire. Ou du moins celui de la toute première course organisée sur ce qui n’était en fait pas encore un circuit automobile, mais bien une combinaison de trois axes routiers au cœur de la Haute Ardenne. Si les choses avaient évolué différemment, il ne s’agirait guère plus que d’un simple fait divers dans l’histoire du sport automobile, un vague souvenir, comme le Grossdeutschlandring ou Rouen-Les Essarts. Mais ce n’est pas le cas : Spa-Francorchamps a subsisté, a écrit des pans entiers de l’histoire et est aujourd’hui l’un des temples du sport automobile. Aucun être sensé n’imaginerait gommer ce monument du calendrier de la Formule 1. Et en 2021, pas moins de quatre Championnats du Monde FIA visiteront notre circuit national. Quelle autre piste peut en dire autant? Nous avons souvent tendance à oublier le caractère extraordinaire de ce qui nous est proche. Mais posez la question n’importe où dans le monde : ce ruban asphalté de 7 kilomètres et 4 mètres au cœur de la vallée boisée au sud du petit village de Francorchamps figure parmi les plus beaux circuits de la planète. « Le plus beau circuit du monde » même, dit-on souvent à son propos avec un chauvinisme dépassant celui auquel nous sommes, les Belges, habitués. Ce n’est pas loin de la vérité, en tout cas. Dans l’univers des circuits, c’est un chef d’œuvre, drapé d’un paysage ardennais aussi vallonné que majestueux. Un tracé au rythme d’une valse lancinante. Chaque sapin transpire l’histoire du sport auto. C’est ça aussi qui définit Spa-Francorchamps. Ce flot d’histoires, de mythes, de drames et de passion de la course, nous vous proposons de vous y plonger dans les 150 pages de notre hors-série. Nous sommes allés à la rencontre des riverains, des collaborateurs, des archivistes et des gladiateurs, nous avons plongé dans les vieux dossiers et déniché des cartes jaunies, et nous avons surtout été humer l’atmosphère de Spa-Francorchamps. Sans oublier, naturellement, de prendre la piste. Parce que c’est avant tout la finalité d’un circuit. Sous une pluie battante, naturellement. Car Spa-Francorchamps sans la pluie, c’est un peu comme des frites sans mayonnaise.

Le 12 août 2021, le circuit de Spa-Francorchamps célèbrera son centième anniversaire. Ou du moins celui de la toute première course organisée sur ce qui n’était en fait pas encore un circuit automobile, mais bien une combinaison de trois axes routiers au cœur de la Haute Ardenne. Si les choses avaient évolué différemment, il ne s’agirait guère plus que d’un simple fait divers dans l’histoire du sport automobile, un vague souvenir, comme le Grossdeutschlandring ou Rouen-Les Essarts. Mais ce n’est pas le cas : Spa-Francorchamps a subsisté, a écrit des pans entiers de l’histoire et est aujourd’hui l’un des temples du sport automobile. Aucun être sensé n’imaginerait gommer ce monument du calendrier de la Formule 1. Et en 2021, pas moins de quatre Championnats du Monde FIA visiteront notre circuit national. Quelle autre piste peut en dire autant? Nous avons souvent tendance à oublier le caractère extraordinaire de ce qui nous est proche. Mais posez la question n’importe où dans le monde : ce ruban asphalté de 7 kilomètres et 4 mètres au cœur de la vallée boisée au sud du petit village de Francorchamps figure parmi les plus beaux circuits de la planète. « Le plus beau circuit du monde » même, dit-on souvent à son propos avec un chauvinisme dépassant celui auquel nous sommes, les Belges, habitués. Ce n’est pas loin de la vérité, en tout cas. Dans l’univers des circuits, c’est un chef d’œuvre, drapé d’un paysage ardennais aussi vallonné que majestueux. Un tracé au rythme d’une valse lancinante. Chaque sapin transpire l’histoire du sport auto. C’est ça aussi qui définit Spa-Francorchamps. Ce flot d’histoires, de mythes, de drames et de passion de la course, nous vous proposons de vous y plonger dans les 150 pages de notre hors-série. Nous sommes allés à la rencontre des riverains, des collaborateurs, des archivistes et des gladiateurs, nous avons plongé dans les vieux dossiers et déniché des cartes jaunies, et nous avons surtout été humer l’atmosphère de Spa-Francorchamps. Sans oublier, naturellement, de prendre la piste. Parce que c’est avant tout la finalité d’un circuit. Sous une pluie battante, naturellement. Car Spa-Francorchamps sans la pluie, c’est un peu comme des frites sans mayonnaise.