Titre : |
Libérées ! : le combat féministe se gagne devant le panier de linge sale |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Titiou LECOQ (1980-....), Auteur |
Editeur : |
Paris : Librairie Générale Française |
Année de publication : |
cop. 2017, DL 2019 |
Collection : |
Le Livre de Poche num. 35513 |
Importance : |
258 p. |
Format : |
18 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-253-09169-1 |
Prix : |
8,05€ |
Note générale : |
Notes en guise de bibliographie |
Langues : |
Français (fre) |
Index. décimale : |
396 Féminisme. Condition féminine. Statut de la femme |
Résumé : |
Un jour, je me suis demandé : pourquoi est-ce moi qui ramasse les affaires qui traînent ? Je n’ai trouvé qu’une seule réponse. Parce que je suis une femme qui vit avec un homme et deux enfants et que, conséquemment, les corvées, c’est pour ma gueule.
Être une femme, ce n’est pas seulement l’idéal de minceur et de cheveux qui brillent, c’est le souci permanent des autres et du foyer, c’est être sans cesse ramenée à la saleté, aux taches, à la morve. L’égalité serait déjà là, mais les femmes conservent la conviction intérieure qu’elles doivent s’occuper de tout et de tout le monde, et d’elles en dernier, s’il reste cinq minutes à la fin de leur triple journée.
Cette féminisation de la sphère privée implique une autre conséquence : l’espace public est toujours masculin. Peut-on se dire égaux quand la moitié de la population adapte ses vêtements en fonction des transports et fait attention à ne pas être seule la nuit dans la rue ? Et si le combat féministe devait encore et toujours se jouer dans la vie quotidienne de chacune et chacun, chez soi, dans sa propre maison, devant le panier de linge sale ? |
Libérées ! : le combat féministe se gagne devant le panier de linge sale [texte imprimé] / Titiou LECOQ (1980-....), Auteur . - Paris : Librairie Générale Française, cop. 2017, DL 2019 . - 258 p. ; 18 cm. - ( Le Livre de Poche; 35513) . ISBN : 978-2-253-09169-1 : 8,05€ Notes en guise de bibliographie Langues : Français ( fre)
Index. décimale : |
396 Féminisme. Condition féminine. Statut de la femme |
Résumé : |
Un jour, je me suis demandé : pourquoi est-ce moi qui ramasse les affaires qui traînent ? Je n’ai trouvé qu’une seule réponse. Parce que je suis une femme qui vit avec un homme et deux enfants et que, conséquemment, les corvées, c’est pour ma gueule.
Être une femme, ce n’est pas seulement l’idéal de minceur et de cheveux qui brillent, c’est le souci permanent des autres et du foyer, c’est être sans cesse ramenée à la saleté, aux taches, à la morve. L’égalité serait déjà là, mais les femmes conservent la conviction intérieure qu’elles doivent s’occuper de tout et de tout le monde, et d’elles en dernier, s’il reste cinq minutes à la fin de leur triple journée.
Cette féminisation de la sphère privée implique une autre conséquence : l’espace public est toujours masculin. Peut-on se dire égaux quand la moitié de la population adapte ses vêtements en fonction des transports et fait attention à ne pas être seule la nuit dans la rue ? Et si le combat féministe devait encore et toujours se jouer dans la vie quotidienne de chacune et chacun, chez soi, dans sa propre maison, devant le panier de linge sale ? |
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