Titre : |
Avec toutes mes sympathies |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Olivia de LAMBERTERIE, Auteur |
Editeur : |
Paris : Librairie Générale Française |
Année de publication : |
DL 2018 |
Collection : |
Le Livre de Poche num. 35488 |
Importance : |
282 p. |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-253-25942-8 |
Prix : |
8,35 € |
Note générale : |
Prix Renaudot Essai 2018 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Deuil -- Récits personnels
|
Mots-clés : |
Deuil Suicide |
Index. décimale : |
840-94 Mémoires, journaux intimes de langue française. |
Résumé : |
Les mots des autres m’ont nourrie, portée, infusé leur énergie et leurs émotions. Jusqu’à la mort de mon frère, le 14 octobre 2015 à Montréal, je ne voyais pas la nécessité d’écrire. Le suicide d’Alex m’a transpercée de chagrin, m’a mise aussi dans une colère folle. Parce qu’un suicide, c’est la double peine, la violence de la disparition génère un silence gêné qui prend toute la place, empêchant même de se souvenir des jours heureux.
Moi, je ne voulais pas me taire.
Alex était un être flamboyant, il a eu une existence belle, pleine, passionnante, aimante et aimée. Il s’est battu contre la mélancolie, elle a gagné. Raconter son courage, dire le bonheur que j’ai eu de l’avoir comme frère, m’a semblé vital. Je ne voulais ni faire mon deuil ni céder à la désolation. Je désirais inventer une manière joyeuse d’être triste. |
Avec toutes mes sympathies [texte imprimé] / Olivia de LAMBERTERIE, Auteur . - Paris : Librairie Générale Française, DL 2018 . - 282 p.. - ( Le Livre de Poche; 35488) . ISBN : 978-2-253-25942-8 : 8,35 € Prix Renaudot Essai 2018 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Deuil -- Récits personnels
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Mots-clés : |
Deuil Suicide |
Index. décimale : |
840-94 Mémoires, journaux intimes de langue française. |
Résumé : |
Les mots des autres m’ont nourrie, portée, infusé leur énergie et leurs émotions. Jusqu’à la mort de mon frère, le 14 octobre 2015 à Montréal, je ne voyais pas la nécessité d’écrire. Le suicide d’Alex m’a transpercée de chagrin, m’a mise aussi dans une colère folle. Parce qu’un suicide, c’est la double peine, la violence de la disparition génère un silence gêné qui prend toute la place, empêchant même de se souvenir des jours heureux.
Moi, je ne voulais pas me taire.
Alex était un être flamboyant, il a eu une existence belle, pleine, passionnante, aimante et aimée. Il s’est battu contre la mélancolie, elle a gagné. Raconter son courage, dire le bonheur que j’ai eu de l’avoir comme frère, m’a semblé vital. Je ne voulais ni faire mon deuil ni céder à la désolation. Je désirais inventer une manière joyeuse d’être triste. |
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