Titre : |
Le Chef-d'oeuvre inconnu |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Honoré de BALZAC (1799-1850), Auteur ; Adrien GOETZ (1966-....), Éditeur scientifique |
Editeur : |
Paris : Gallimard |
Année de publication : |
2015 |
Collection : |
Folio classique num. 5880 |
Importance : |
120 p. |
Présentation : |
couv. ill. coul. |
Format : |
18 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-07-046284-1 |
Prix : |
2 € |
Note générale : |
Présentation. Aperçu bibliographique. Repères chronologiques |
Langues : |
Français (fre) |
Index. décimale : |
840-3 Roman de langue française |
Résumé : |
««Ah ! Ah ! s'écria-t-il, vous ne vous attendiez pas à tant de perfection ! Vous êtes devant une femme et vous cherchez un tableau. Il y a tant de profondeur sur cette toile, l'air y est si vrai, que vous ne pouvez plus le distinguer de l'air qui nous environne. Où est l'art ? Perdu, disparu ! Voilà les formes mêmes d'une jeune fille. N'ai-je pas bien saisi la couleur, le vif de la ligne qui paraît terminer le corps ? (...) Et ces cheveux, la lumière ne les inonde-t-elle pas ? Mais elle a respiré, je crois ! Ce sein, voyez ? Ah ! Qui ne voudrait l'adorer à genoux ? Les chairs palpitent. Elle va se lever, attendez. - Apercevez-vous quelque chose ? demanda Poussin à Porbus. - Non. Et vous ? - Rien.» |
Le Chef-d'oeuvre inconnu [texte imprimé] / Honoré de BALZAC (1799-1850), Auteur ; Adrien GOETZ (1966-....), Éditeur scientifique . - Paris : Gallimard, 2015 . - 120 p. : couv. ill. coul. ; 18 cm. - ( Folio classique; 5880) . ISBN : 978-2-07-046284-1 : 2 € Présentation. Aperçu bibliographique. Repères chronologiques Langues : Français ( fre)
Index. décimale : |
840-3 Roman de langue française |
Résumé : |
««Ah ! Ah ! s'écria-t-il, vous ne vous attendiez pas à tant de perfection ! Vous êtes devant une femme et vous cherchez un tableau. Il y a tant de profondeur sur cette toile, l'air y est si vrai, que vous ne pouvez plus le distinguer de l'air qui nous environne. Où est l'art ? Perdu, disparu ! Voilà les formes mêmes d'une jeune fille. N'ai-je pas bien saisi la couleur, le vif de la ligne qui paraît terminer le corps ? (...) Et ces cheveux, la lumière ne les inonde-t-elle pas ? Mais elle a respiré, je crois ! Ce sein, voyez ? Ah ! Qui ne voudrait l'adorer à genoux ? Les chairs palpitent. Elle va se lever, attendez. - Apercevez-vous quelque chose ? demanda Poussin à Porbus. - Non. Et vous ? - Rien.» |
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