Titre : |
John Bull sur le Guadalquivir |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Anthony TROLLOPE (1815-1882), Auteur ; Béatrice VIERNE, Traducteur |
Editeur : |
Paris : l'Herne |
Année de publication : |
2014 |
Importance : |
164 p. |
Présentation : |
couv. ill. coul. |
Format : |
24 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-85197-738-0 |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) |
Index. décimale : |
820-3 Roman traduit de la langue anglaise. [ou roman de langue anglaise avec CR 820-3]. |
Résumé : |
Rien n'aurait pu être plus agréable, ni plus gentil - je pourrais même dire plus affectueux - que la manière dont je fus accueilli par Maria chez Mr Daguilar. Elle se montra même trop affectueuse, à mon goût, et je me demande si je n'aurais pas été plus satisfait de l'entendre s'exprimer avec davantage de réticence et de la trouver moins encline à me saluer de façon aussi ouvertement chaleureuse. En l'occurrence, elle m'offrit encore une fois sa joue à baiser, en présence de son père, m'appela son cher John et me demanda tout spécialement des nouvelles de quelques lapins que j'avais gardé chez nous uniquement pour faire plaisir à une de mes jeunes soeurs ; et pour ne rien arranger, elle ne semblait pas le moins du monde gênée par la nature particulière de notre situation. Douze mois auparavant, je lui avais demandé de devenir ma femme, et à présent, elle devait me donner sa réponse ; et pourtant, elle était aussi sûre d'elle dans son maintien, aussi joyeusement sereine dans sa façon de parler que si j'avais été un de ses frères revenant de pension. |
John Bull sur le Guadalquivir [texte imprimé] / Anthony TROLLOPE (1815-1882), Auteur ; Béatrice VIERNE, Traducteur . - Paris : l'Herne, 2014 . - 164 p. : couv. ill. coul. ; 24 cm. ISBN : 978-2-85197-738-0 Langues : Français ( fre) Langues originales : Anglais ( eng)
Index. décimale : |
820-3 Roman traduit de la langue anglaise. [ou roman de langue anglaise avec CR 820-3]. |
Résumé : |
Rien n'aurait pu être plus agréable, ni plus gentil - je pourrais même dire plus affectueux - que la manière dont je fus accueilli par Maria chez Mr Daguilar. Elle se montra même trop affectueuse, à mon goût, et je me demande si je n'aurais pas été plus satisfait de l'entendre s'exprimer avec davantage de réticence et de la trouver moins encline à me saluer de façon aussi ouvertement chaleureuse. En l'occurrence, elle m'offrit encore une fois sa joue à baiser, en présence de son père, m'appela son cher John et me demanda tout spécialement des nouvelles de quelques lapins que j'avais gardé chez nous uniquement pour faire plaisir à une de mes jeunes soeurs ; et pour ne rien arranger, elle ne semblait pas le moins du monde gênée par la nature particulière de notre situation. Douze mois auparavant, je lui avais demandé de devenir ma femme, et à présent, elle devait me donner sa réponse ; et pourtant, elle était aussi sûre d'elle dans son maintien, aussi joyeusement sereine dans sa façon de parler que si j'avais été un de ses frères revenant de pension. |
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