Titre : |
Vitriolée ! |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Patricia LEFRANC, Auteur ; Sébastien YERNAUX, Auteur |
Editeur : |
Bruxelles : La Boîte à Pandore |
Année de publication : |
2014 |
Collection : |
Témoignage & document |
Importance : |
239 p. |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-87557-070-3 |
Prix : |
16,90 € |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Violence entre conjoints -- Récits personnels Violence envers les femmes -- Récits personnels
|
Index. décimale : |
840-94 Mémoires, journaux intimes de langue française. |
Résumé : |
En décembre 2009, la vie de Patricia Lefranc bascule méchamment. Elle a 40 ans et sort d’une aventure tumultueuse avec Richard Remes. Mécontent de la tournure de son histoire avec Patricia, l’homme décide de se venger. Il piège Patricia Lefranc dans le hall d’entrée de l’immeuble et lui asperge le visage de vitriol (acide sulfurique). Le calvaire durera plusieurs minutes, et pour être certain de réussir son coup, il asperge une seconde fois le visage de sa victime. Patricia Lefranc sera brûlée au 3e et 4e degré, sur 30 % du corps (dont la totalité du visage). Elle perdra un œil, un doigt et l’usage d’une oreille. On devra également amputer son nez. Pour soigner ses brûlures, Patricia devra prendre des bains spéciaux et pour soulager ses douleurs durant cette épreuve, on la plongera également dans un coma artificiel pendant 3 mois. “À mon réveil, j’en ai voulu aux médecins de m’avoir laissée vivante”, raconte-t-elle. Si Patricia retrouve la joie de vivre, par la suite, c’est pour ses 3 enfants, Marie, Laetitia et Joe. Jusqu’à présent , Patricia Lefranc a subi 97 opérations pour retrouver son visage. “À la 100e, je sors le champagne dans la salle d’opération !” sourit-elle. “Je retire mon nez et mon oreille avant d’aller dormir”, explique-t-elle, preuve que le chemin sera encore long. Mais il y a une lueur d’espoir. Un mannequin a eu la même mésaventure et a pu reconstruire son visage grâce à la chirurgie esthétique, mais il a fallu des années de chirurgie réparatrice. Outre la reconstruction physique et sociale, Patricia Lefranc a d’autres combats. Tout d’abord, l’interdiction de la vente du vitriol dans les drogueries. Ensuite, l’abolition de la compression des peines de prison, car ce qu’elle redoute par-dessus tout, c’est que son agresseur la retrouve à sa sortie de prison. Ce livre est une histoire poignante, mais pleine de volonté et de rage de vivre. C’est un témoignage exceptionnel. Ah encore une chose… Chez elle, ne cherchez pas, il n’y a plus de miroir… |
Vitriolée ! [texte imprimé] / Patricia LEFRANC, Auteur ; Sébastien YERNAUX, Auteur . - Bruxelles : La Boîte à Pandore, 2014 . - 239 p. ; 21 cm. - ( Témoignage & document) . ISBN : 978-2-87557-070-3 : 16,90 € Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Violence entre conjoints -- Récits personnels Violence envers les femmes -- Récits personnels
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Index. décimale : |
840-94 Mémoires, journaux intimes de langue française. |
Résumé : |
En décembre 2009, la vie de Patricia Lefranc bascule méchamment. Elle a 40 ans et sort d’une aventure tumultueuse avec Richard Remes. Mécontent de la tournure de son histoire avec Patricia, l’homme décide de se venger. Il piège Patricia Lefranc dans le hall d’entrée de l’immeuble et lui asperge le visage de vitriol (acide sulfurique). Le calvaire durera plusieurs minutes, et pour être certain de réussir son coup, il asperge une seconde fois le visage de sa victime. Patricia Lefranc sera brûlée au 3e et 4e degré, sur 30 % du corps (dont la totalité du visage). Elle perdra un œil, un doigt et l’usage d’une oreille. On devra également amputer son nez. Pour soigner ses brûlures, Patricia devra prendre des bains spéciaux et pour soulager ses douleurs durant cette épreuve, on la plongera également dans un coma artificiel pendant 3 mois. “À mon réveil, j’en ai voulu aux médecins de m’avoir laissée vivante”, raconte-t-elle. Si Patricia retrouve la joie de vivre, par la suite, c’est pour ses 3 enfants, Marie, Laetitia et Joe. Jusqu’à présent , Patricia Lefranc a subi 97 opérations pour retrouver son visage. “À la 100e, je sors le champagne dans la salle d’opération !” sourit-elle. “Je retire mon nez et mon oreille avant d’aller dormir”, explique-t-elle, preuve que le chemin sera encore long. Mais il y a une lueur d’espoir. Un mannequin a eu la même mésaventure et a pu reconstruire son visage grâce à la chirurgie esthétique, mais il a fallu des années de chirurgie réparatrice. Outre la reconstruction physique et sociale, Patricia Lefranc a d’autres combats. Tout d’abord, l’interdiction de la vente du vitriol dans les drogueries. Ensuite, l’abolition de la compression des peines de prison, car ce qu’elle redoute par-dessus tout, c’est que son agresseur la retrouve à sa sortie de prison. Ce livre est une histoire poignante, mais pleine de volonté et de rage de vivre. C’est un témoignage exceptionnel. Ah encore une chose… Chez elle, ne cherchez pas, il n’y a plus de miroir… |
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