Titre : |
La mémoire de l'air |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Caroline (Belge) LAMARCHE (1955-....), Auteur |
Editeur : |
Paris : Gallimard |
Année de publication : |
2014 |
Importance : |
100 p. |
Format : |
19 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-07-014253-8 |
Prix : |
11,50€ |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
viol séparation |
Index. décimale : |
840(493) Littérature belge de langue française. |
Résumé : |
"Mes tympans se sont mis à siffler, mon cerveau à bouillir, je ne parvenais plus à penser qu'à une seule chose, qui ne me servait strictement à rien à cet instant. Je me suis souvenue de ce que m'avait dit le commissaire de police qui recueillait ma plainte. Il m'avait posé une question qui m'avait plongée dans la confusion la plus grande. J'avais répondu - on répond toujours à un commissaire - quelque chose que je dirait peut-être un jour. Il m'avait dit alors que je devais le taire, que cela resterait entre lui et moi, car si je le disais, cela me desservirait au tribunal. Allais-je donc passer au tribunal ? Je ne comrpenais pas. Le criminel c'était l'autre, non ? ou moi ?"
D'un monologue guidé par l'étrange beauté d'un rêve, émerge le souvenir de faits qui eurent lieu sans autre témoin que l'air. L'air conserve la mémoire de toutes les histoires que les humains se racontent depuis la nuit des temps. Le viol est l'une des plus anciennes. Et des plus actuelles. |
La mémoire de l'air [texte imprimé] / Caroline (Belge) LAMARCHE (1955-....), Auteur . - Paris : Gallimard, 2014 . - 100 p. ; 19 cm. ISBN : 978-2-07-014253-8 : 11,50€ Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
viol séparation |
Index. décimale : |
840(493) Littérature belge de langue française. |
Résumé : |
"Mes tympans se sont mis à siffler, mon cerveau à bouillir, je ne parvenais plus à penser qu'à une seule chose, qui ne me servait strictement à rien à cet instant. Je me suis souvenue de ce que m'avait dit le commissaire de police qui recueillait ma plainte. Il m'avait posé une question qui m'avait plongée dans la confusion la plus grande. J'avais répondu - on répond toujours à un commissaire - quelque chose que je dirait peut-être un jour. Il m'avait dit alors que je devais le taire, que cela resterait entre lui et moi, car si je le disais, cela me desservirait au tribunal. Allais-je donc passer au tribunal ? Je ne comrpenais pas. Le criminel c'était l'autre, non ? ou moi ?"
D'un monologue guidé par l'étrange beauté d'un rêve, émerge le souvenir de faits qui eurent lieu sans autre témoin que l'air. L'air conserve la mémoire de toutes les histoires que les humains se racontent depuis la nuit des temps. Le viol est l'une des plus anciennes. Et des plus actuelles. |
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