l Histoire a le plus souvent été écrite par des hommes. Des hommes sûrs de leur supériorité, et misogynes en diable. Aussi l Histoire a-t-elle souvent malmené souveraines, régentes ou princesses.
Philippe Delorme rétablit la vérité, en racontant l histoire de ces femmes exceptionnelles.
Gouvernaient-elles avec détermination qu ils les disaient impitoyables et cruelles. Faisaient-elles usage de leurs charmes pour séduire leurs adversaires et les amener à composition qu ils en faisaient pour cela des monstres d immoralité, des femmes perdues. Ce que maints chroniqueurs reconnaissaient aux monarques masculins comme autant de vertus le courage physique, la hardiesse, l inflexibilité, la vigueur érotique -, ils les stigmatisaient, chez les reines, comme des éléments de honte et de désordre, indignes de la véritable « féminité »...
Ces Scandaleuses princesses ont osé commettre les mêmes excès que leurs époux ou leurs pères ! Forger leur propre destin alors que le monde où elles vivaient contraignait les femmes à demeurer dans l ombre des mâles protecteurs.
Ont-elles d ailleurs été toujours aussi coupables que leurs contemporains l ont prétendu ? Ne doit-on voir Messaline qu à travers la satire outrée qu en compose Juvénal ? Lucrèce Borgia, devenue duchesse de Ferrare, n a-t-elle pas su effacer les turpitudes de la cour du pape Alexandre VI, son père ? Et si Isabelle d Angleterre ou Isabelle II d Espagne, mariées contre leur gré à des princes mal disposés envers les femmes, ont pris des amants, qui s aviserait de leur en faire reproche ? Evoquera-t-on celles qui ont régné d une main de fer, imposant leur ascendant à de faibles maris, telles Jézabel, Théodora, Frédégonde ou la grande Catherine de Russie ? Et celles que leur intelligence Marguerite de Valois, Christine de Suède ou Marie Bonaparte plaçait parmi les meilleurs esprits de leur temps ?
Les récits que Philippe Delorme donne à lire ne prétendent pas réhabiliter ces princesses marquées au fer rouge de l infamie par les auteurs de jadis. Au delà de la vérité historique, ce sont des légendes bien vivantes,entre la biographie et le conte galant que Philippe Delorme nous restitue.

l Histoire a le plus souvent été écrite par des hommes. Des hommes sûrs de leur supériorité, et misogynes en diable. Aussi l Histoire a-t-elle souvent malmené souveraines, régentes ou princesses.
Philippe Delorme rétablit la vérité, en racontant l histoire de ces femmes exceptionnelles.
Gouvernaient-elles avec détermination qu ils les disaient impitoyables et cruelles. Faisaient-elles usage de leurs charmes pour séduire leurs adversaires et les amener à composition qu ils en faisaient pour cela des monstres d immoralité, des femmes perdues. Ce que maints chroniqueurs reconnaissaient aux monarques masculins comme autant de vertus le courage physique, la hardiesse, l inflexibilité, la vigueur érotique -, ils les stigmatisaient, chez les reines, comme des éléments de honte et de désordre, indignes de la véritable « féminité »...
Ces Scandaleuses princesses ont osé commettre les mêmes excès que leurs époux ou leurs pères ! Forger leur propre destin alors que le monde où elles vivaient contraignait les femmes à demeurer dans l ombre des mâles protecteurs.
Ont-elles d ailleurs été toujours aussi coupables que leurs contemporains l ont prétendu ? Ne doit-on voir Messaline qu à travers la satire outrée qu en compose Juvénal ? Lucrèce Borgia, devenue duchesse de Ferrare, n a-t-elle pas su effacer les turpitudes de la cour du pape Alexandre VI, son père ? Et si Isabelle d Angleterre ou Isabelle II d Espagne, mariées contre leur gré à des princes mal disposés envers les femmes, ont pris des amants, qui s aviserait de leur en faire reproche ? Evoquera-t-on celles qui ont régné d une main de fer, imposant leur ascendant à de faibles maris, telles Jézabel, Théodora, Frédégonde ou la grande Catherine de Russie ? Et celles que leur intelligence Marguerite de Valois, Christine de Suède ou Marie Bonaparte plaçait parmi les meilleurs esprits de leur temps ?
Les récits que Philippe Delorme donne à lire ne prétendent pas réhabiliter ces princesses marquées au fer rouge de l infamie par les auteurs de jadis. Au delà de la vérité historique, ce sont des légendes bien vivantes,entre la biographie et le conte galant que Philippe Delorme nous restitue.