Titre : |
Tout le monde me manque |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Luc (Belge) BABA (1970-....), Auteur belge |
Editeur : |
Avin (Hannut) : Luce Wilquin |
Année de publication : |
2008 |
Importance : |
158 p. |
Présentation : |
couv. ill. |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-88253-373-9 |
Prix : |
16 € |
Langues : |
Français (fre) |
Index. décimale : |
840(493)-3 Roman belge de langue française |
Résumé : |
Avant, j'avais des rêves, je m'en souviens. Je veux dire des rêves de nuit, quand j'étais un petit garçon, des rêves avec des murs, et des coins de temps où j'habitais tranquillement. Mais je savais déjà que mes pays n'existaient pas pour les autres, çà oui, je le savais. Je m'asseyais sur mon oreiller, moi, et je disais : "Mes pays qui n'existent pas, je les connaîtrai quand même. Et quand tu me chercheras, tu ne pourras jamais trouver les portes, il n'y a pas de quoi rire, et tout ce que tu imagines recevra des coups de bec donnés par des oiseaux coupe-gorge, des becs-en-ciseaux qui feront des confettis avec le papier où tu veux me dessiner, tu verras". Et moi, je ne serai pas là, je serai toujours ailleurs. John est un grand môme. Un monstre de solitude et de manque. La métaphore des douleurs enfouies et de leurs effets : cruauté, distance, dérives ou violences. |
Tout le monde me manque [texte imprimé] / Luc (Belge) BABA (1970-....), Auteur belge . - Avin (Hannut) : Luce Wilquin, 2008 . - 158 p. : couv. ill. ; 21 cm. ISBN : 978-2-88253-373-9 : 16 € Langues : Français ( fre)
Index. décimale : |
840(493)-3 Roman belge de langue française |
Résumé : |
Avant, j'avais des rêves, je m'en souviens. Je veux dire des rêves de nuit, quand j'étais un petit garçon, des rêves avec des murs, et des coins de temps où j'habitais tranquillement. Mais je savais déjà que mes pays n'existaient pas pour les autres, çà oui, je le savais. Je m'asseyais sur mon oreiller, moi, et je disais : "Mes pays qui n'existent pas, je les connaîtrai quand même. Et quand tu me chercheras, tu ne pourras jamais trouver les portes, il n'y a pas de quoi rire, et tout ce que tu imagines recevra des coups de bec donnés par des oiseaux coupe-gorge, des becs-en-ciseaux qui feront des confettis avec le papier où tu veux me dessiner, tu verras". Et moi, je ne serai pas là, je serai toujours ailleurs. John est un grand môme. Un monstre de solitude et de manque. La métaphore des douleurs enfouies et de leurs effets : cruauté, distance, dérives ou violences. |
|