Il est neuf heures du soir, dans un intérieur bourgeois de Londres, le salon de M. et Mme Smith. La pendule sonne les « dix-sept coups anglais ». « M. Smith : Tous les Bobby Watson sont commis voyageurs. Mme Smith : Quel dur métier ! Pourtant, on y fait de bonnes affaires. M. Smith : Oui, quand il n y a pas de concurrence. Mme Smith : Et quand n y a-t-il pas de concurrence ? M. Smith : Le mardi, le jeudi et le mardi. Mme Smith : Ah ! Trois jours par semaine ? Et que fait Bobby Watson pendant ce temps-là ? M. Smith : Il se repose, il dort. » Pour Eugène Ionesco, une pièce de théâtre est un morceau de vie, qui n a pas vraiment de début ni vraiment de fin (temporellement parlant). Une pièce inclassable, vraiment originale et délirante, modèle du théâtre de l absurde.

Il est neuf heures du soir, dans un intérieur bourgeois de Londres, le salon de M. et Mme Smith. La pendule sonne les « dix-sept coups anglais ». « M. Smith : Tous les Bobby Watson sont commis voyageurs. Mme Smith : Quel dur métier ! Pourtant, on y fait de bonnes affaires. M. Smith : Oui, quand il n y a pas de concurrence. Mme Smith : Et quand n y a-t-il pas de concurrence ? M. Smith : Le mardi, le jeudi et le mardi. Mme Smith : Ah ! Trois jours par semaine ? Et que fait Bobby Watson pendant ce temps-là ? M. Smith : Il se repose, il dort. » Pour Eugène Ionesco, une pièce de théâtre est un morceau de vie, qui n a pas vraiment de début ni vraiment de fin (temporellement parlant). Une pièce inclassable, vraiment originale et délirante, modèle du théâtre de l absurde.