Tout en haut d'un village, vivaient une petite fille et sa maman. Elles étaient très pauvres. Quand elles n'avaient plus rien à manger, la petite qui s'appelait Finette, prenait son panier et allait dans la forêt.

Dans la forêt, Finette rencontre une toute petite vieille ratatinée qui lui donne un petit chaudron magique : il suffit de le lui demander, pour qu'il se remplisse de bonne bouillie dorée. C'en est fini d'avoir faim

Finette rapporte le chaudron à la maison. Un jour qu'elle est partie jouer avec d'autres enfants, sa mère, qui a une petite faim, met le chaudron sur le poêle. Mais quand elle a bien mangé, plus possible de l'arrêter ! La mère ne se souvient plus de la formule magique pour désemplir le chaudron ! Voilà la bouillie qui se met à déborder...

Une grand-mère généreuse, sans doute un peu fée, une petite fille et une mère dont les rôles s'inversent, la petite fille devenant plus responsable que la mère, une gourmandise mal digérée, un village envahi par la bouillie... Coline Promeyrat tisse des motifs forts pour ce conte que l'on retrouve chez les frères Grimm. Géraldine Alibeu, dont c'est la première collaboration avec Didier Jeunesse, met en scène l'histoire avec de subtils jeux sur des intérieurs-extérieurs, des transparences et superpositions de papier et de couleurs, qui donnent à voir cette confusion des personnalités, ce débordement matériel et psychologique. Elle a choisi de donner à voir toute la vie du village, dans des saynètes extérieures parallèles qui font ressortir ce qui se passe à l'intérieur de la maison de Finette.

Un beau p'tit brin de conte, tout en finesse.

Tout en haut d'un village, vivaient une petite fille et sa maman. Elles étaient très pauvres. Quand elles n'avaient plus rien à manger, la petite qui s'appelait Finette, prenait son panier et allait dans la forêt.

Dans la forêt, Finette rencontre une toute petite vieille ratatinée qui lui donne un petit chaudron magique : il suffit de le lui demander, pour qu'il se remplisse de bonne bouillie dorée. C'en est fini d'avoir faim

Finette rapporte le chaudron à la maison. Un jour qu'elle est partie jouer avec d'autres enfants, sa mère, qui a une petite faim, met le chaudron sur le poêle. Mais quand elle a bien mangé, plus possible de l'arrêter ! La mère ne se souvient plus de la formule magique pour désemplir le chaudron ! Voilà la bouillie qui se met à déborder...

Une grand-mère généreuse, sans doute un peu fée, une petite fille et une mère dont les rôles s'inversent, la petite fille devenant plus responsable que la mère, une gourmandise mal digérée, un village envahi par la bouillie... Coline Promeyrat tisse des motifs forts pour ce conte que l'on retrouve chez les frères Grimm. Géraldine Alibeu, dont c'est la première collaboration avec Didier Jeunesse, met en scène l'histoire avec de subtils jeux sur des intérieurs-extérieurs, des transparences et superpositions de papier et de couleurs, qui donnent à voir cette confusion des personnalités, ce débordement matériel et psychologique. Elle a choisi de donner à voir toute la vie du village, dans des saynètes extérieures parallèles qui font ressortir ce qui se passe à l'intérieur de la maison de Finette.

Un beau p'tit brin de conte, tout en finesse.