Titre : |
Anatole Deibler (1863-1939) : l'homme qui trancha 400 têtes |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Gérard A. JAEGER, Auteur |
Editeur : |
Paris : Le Félin |
Année de publication : |
2001 |
Importance : |
294 p. |
Présentation : |
couv. ill. |
Format : |
24 cm. |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-86645-408-1 |
Prix : |
936.00 FB |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
BOURREAU DEIBLER ECHAFAUD EXECUTEUR GUILLOTINE MORT PEINE DE MORT |
Index. décimale : |
343.25 Peines corporelles. Peine capitale. Peine de mort. CR 343.2 |
Résumé : |
Le 2 février 1939, Anatole Deibler s'effondrait sur un quai du métro Porte de Saint-Cloud, foudroyé par une embolie. Pendant plus d'un demi-siècle, ce petit homme ordinaire avait assuré le service de la guillotine, au nom de la France. Les anarchistes Ravachol et Vaillant, ou encore « Raymond la Science », rescapé de la Bande à Bonnot, furent guillotinés par celui qu'on nommait familièrement « Monsieur de Paris ». Beaucoup d'autres, plus ou moins illustres parmi les 395 condamnés qu'il exécuta sans état d'âme, avaient défrayé la chronique judiciaire : Landru, Gorguloff, Pilorge - immortalisé par un texte de Jean Genet...
Fils et petit-fils de bourreaux, Anatole Deibler n'était pourtant pas un monstre sanguinaire. Il n'avait pu échapper à son destin, prisonnier d'une dynastie que sa famille perpétuait. Méticuleux artisan de la mort, discret jusqu'à l'obsession, il pratiqua magistralement le dédoublement de personnalité pour survivre aux horreurs de son « métier ». Dans ses "carnets d'exécutions" Deibler consigna l'attirance et la répulsion que lui inspirait le châtiment suprême, et rédigea d'innombrables notes sur les condamnés dont il serait le bourreau. Dans sa biographie, Gérard A. Jaeger ne restitue pas seulement la vie singulière d'un homme. Il retrace avec minutie quelques pages de l'histoire de France, quand le spectacle de l'échafaud attirait les foules, tandis qu'une partie de l'opinion publique se battait déjà contre une forme de barbarie acceptée par le pays des Droits de l'homme. Abolie en France en 1981, la peine de mort demeure une mesure de justice appliquée par quelque quatre-vingt-dix pays, dont les États-Unis et la Chine, pourvoyeurs acharnés de l'assassinat légal. Le livre convaincant de Gérard A. Jaeger est à verser au dossier en faveur de son abolition universelle. |
Anatole Deibler (1863-1939) : l'homme qui trancha 400 têtes [texte imprimé] / Gérard A. JAEGER, Auteur . - Paris : Le Félin, 2001 . - 294 p. : couv. ill. ; 24 cm. ISBN : 978-2-86645-408-1 : 936.00 FB Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
BOURREAU DEIBLER ECHAFAUD EXECUTEUR GUILLOTINE MORT PEINE DE MORT |
Index. décimale : |
343.25 Peines corporelles. Peine capitale. Peine de mort. CR 343.2 |
Résumé : |
Le 2 février 1939, Anatole Deibler s'effondrait sur un quai du métro Porte de Saint-Cloud, foudroyé par une embolie. Pendant plus d'un demi-siècle, ce petit homme ordinaire avait assuré le service de la guillotine, au nom de la France. Les anarchistes Ravachol et Vaillant, ou encore « Raymond la Science », rescapé de la Bande à Bonnot, furent guillotinés par celui qu'on nommait familièrement « Monsieur de Paris ». Beaucoup d'autres, plus ou moins illustres parmi les 395 condamnés qu'il exécuta sans état d'âme, avaient défrayé la chronique judiciaire : Landru, Gorguloff, Pilorge - immortalisé par un texte de Jean Genet...
Fils et petit-fils de bourreaux, Anatole Deibler n'était pourtant pas un monstre sanguinaire. Il n'avait pu échapper à son destin, prisonnier d'une dynastie que sa famille perpétuait. Méticuleux artisan de la mort, discret jusqu'à l'obsession, il pratiqua magistralement le dédoublement de personnalité pour survivre aux horreurs de son « métier ». Dans ses "carnets d'exécutions" Deibler consigna l'attirance et la répulsion que lui inspirait le châtiment suprême, et rédigea d'innombrables notes sur les condamnés dont il serait le bourreau. Dans sa biographie, Gérard A. Jaeger ne restitue pas seulement la vie singulière d'un homme. Il retrace avec minutie quelques pages de l'histoire de France, quand le spectacle de l'échafaud attirait les foules, tandis qu'une partie de l'opinion publique se battait déjà contre une forme de barbarie acceptée par le pays des Droits de l'homme. Abolie en France en 1981, la peine de mort demeure une mesure de justice appliquée par quelque quatre-vingt-dix pays, dont les États-Unis et la Chine, pourvoyeurs acharnés de l'assassinat légal. Le livre convaincant de Gérard A. Jaeger est à verser au dossier en faveur de son abolition universelle. |
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