Titre : |
Casimir mêne la grande vie |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean d' ORMESSON (1925-2017), Auteur |
Editeur : |
Paris : Gallimard |
Année de publication : |
1997 |
Collection : |
nrf |
Importance : |
209p. |
Présentation : |
Couv. |
Format : |
21cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-07-074848-8 |
Note générale : |
Bibliographie |
Langues : |
Français (fre) |
Index. décimale : |
840-3 Roman de langue française |
Résumé : |
Mon grand-père aimait le passé.
Moi, j'étais comme tout le monde: je préférais les filles, et les baiser. Je ne pensais à rien d'autre. Je venais d'avoir seize ans. J'étais en terminale. Je préparais le bac. L'école m'ennuyait à périr. Et la vie encore plus. Je détestais le lycée, les lundis, la roulette russe des examens et, plus tard, des concours, la sombre noria des jours. Je détestais plus encore le monde autour de moi et la vie devant moi.
Le monde me cassait les pieds, la vie me faisait peur. L'avenir avait l'allure d'un éternel lundi, d'un bac sans cesse recommencé. De temps en temps, à la maison, un imbécile bénévole me demandait ce que je voulais faire lorsque je serais grand. J'étais déjà assez grand: j'avais un mètre quatre-vingt-neuf. Je le regardais avec fureur. Ce que je voulais faire? Rien du tout, tête de lard. J'avais plutôt envie de mourir. |
Casimir mêne la grande vie [texte imprimé] / Jean d' ORMESSON (1925-2017), Auteur . - Paris : Gallimard, 1997 . - 209p. : Couv. ; 21cm. - ( nrf) . ISBN : 978-2-07-074848-8 Bibliographie Langues : Français ( fre)
Index. décimale : |
840-3 Roman de langue française |
Résumé : |
Mon grand-père aimait le passé.
Moi, j'étais comme tout le monde: je préférais les filles, et les baiser. Je ne pensais à rien d'autre. Je venais d'avoir seize ans. J'étais en terminale. Je préparais le bac. L'école m'ennuyait à périr. Et la vie encore plus. Je détestais le lycée, les lundis, la roulette russe des examens et, plus tard, des concours, la sombre noria des jours. Je détestais plus encore le monde autour de moi et la vie devant moi.
Le monde me cassait les pieds, la vie me faisait peur. L'avenir avait l'allure d'un éternel lundi, d'un bac sans cesse recommencé. De temps en temps, à la maison, un imbécile bénévole me demandait ce que je voulais faire lorsque je serais grand. J'étais déjà assez grand: j'avais un mètre quatre-vingt-neuf. Je le regardais avec fureur. Ce que je voulais faire? Rien du tout, tête de lard. J'avais plutôt envie de mourir. |
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