Titre : |
Rites de virilité à l'adolescence |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
David LE BRETON (1953-....), Auteur |
Editeur : |
Bruxelles [Belgique] : Fédération Wallonie Bruxelles |
Année de publication : |
2015 |
Autre Editeur : |
Bruxelles : Yapaka.be |
Collection : |
Temps d'arrêt / Lectures num. 80 |
Importance : |
54 p. |
Format : |
18 cm |
Prix : |
3,95 € |
Note générale : |
Bibliogr. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Adolescence -- Attitudes Adolescence -- Sexualité Adolescence -- Sociologie Rites de passage
|
Mots-clés : |
garçon violence djihadisme |
Index. décimale : |
159.922.8 Psychologie de l'adolescent. |
Résumé : |
Il s’agit dans cet ouvrage de s’attacher à la construction sociale du masculin dans nos sociétés où les anciens modèles de genre s’effacent. Il devient parfois malaisé d’entrer dans la peau d’un homme, particulièrement pour certains adolescents qui cumulent des difficultés affectives et sociales, sans trouver à leur côté des adultes pouvant leur donner le goût de grandir et de s’autoriser à prendre son essor. Les conduites à risque sont marquées par les connotations sociales du genre. Chez les filles, elles prennent des formes discrètes, silencieuses (troubles alimentaires, scarifications, tentatives de suicide…), là où chez les garçons elles sont exposition de soi, souvent sous le regard des pairs (suicides, violences, délinquances, provocations, défis, alcoolisation, vitesse sur les routes, toxicomanies…). Nombre de ces conduites à risque masculines relèvent de rites de virilité, des rites de l’entre-soi que les garçons effectuent sous formes de défi pour se montrer qu’ils sont à la hauteur. Cette image de soi toujours à glorifier, en quête de reconnaissance des pairs (les autres garçons) alimente maintes formes de violence dans les établissements scolaires ou ailleurs, souvent au détriment des filles, et parfois elle aboutit aux tueries scolaires ou au djihadisme comme une manière ultime d’exister dans l’incandescence quand plus rien d’autre ne les valorise. On retrouve souvent dans ces conduites l’impossibilité de s’identifier aux autres, une haine farouche qui leur tient lieu d’affiliation au monde, une fascination pour l’image et le sentiment d’atteindre une sorte d’immortalité par la virulence de leur acte. L’ouvrage est surtout centré sur les différentes formes de violences masculines. |
Rites de virilité à l'adolescence [texte imprimé] / David LE BRETON (1953-....), Auteur . - Bruxelles [Belgique] : Fédération Wallonie Bruxelles : Bruxelles : Yapaka.be, 2015 . - 54 p. ; 18 cm. - ( Temps d'arrêt / Lectures; 80) . 3,95 € Bibliogr. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Adolescence -- Attitudes Adolescence -- Sexualité Adolescence -- Sociologie Rites de passage
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Mots-clés : |
garçon violence djihadisme |
Index. décimale : |
159.922.8 Psychologie de l'adolescent. |
Résumé : |
Il s’agit dans cet ouvrage de s’attacher à la construction sociale du masculin dans nos sociétés où les anciens modèles de genre s’effacent. Il devient parfois malaisé d’entrer dans la peau d’un homme, particulièrement pour certains adolescents qui cumulent des difficultés affectives et sociales, sans trouver à leur côté des adultes pouvant leur donner le goût de grandir et de s’autoriser à prendre son essor. Les conduites à risque sont marquées par les connotations sociales du genre. Chez les filles, elles prennent des formes discrètes, silencieuses (troubles alimentaires, scarifications, tentatives de suicide…), là où chez les garçons elles sont exposition de soi, souvent sous le regard des pairs (suicides, violences, délinquances, provocations, défis, alcoolisation, vitesse sur les routes, toxicomanies…). Nombre de ces conduites à risque masculines relèvent de rites de virilité, des rites de l’entre-soi que les garçons effectuent sous formes de défi pour se montrer qu’ils sont à la hauteur. Cette image de soi toujours à glorifier, en quête de reconnaissance des pairs (les autres garçons) alimente maintes formes de violence dans les établissements scolaires ou ailleurs, souvent au détriment des filles, et parfois elle aboutit aux tueries scolaires ou au djihadisme comme une manière ultime d’exister dans l’incandescence quand plus rien d’autre ne les valorise. On retrouve souvent dans ces conduites l’impossibilité de s’identifier aux autres, une haine farouche qui leur tient lieu d’affiliation au monde, une fascination pour l’image et le sentiment d’atteindre une sorte d’immortalité par la virulence de leur acte. L’ouvrage est surtout centré sur les différentes formes de violences masculines. |
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